Le MC Oran aura encore des difficultés pour effectuer son prochain mercato hivernal s'il ne s'acquitte pas de ses dettes auprès de la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) qui sont reparties à la hausse, a-t-on appris dimanche de la direction de ce club de Ligue 1 de football. La CNRL vient d'ailleurs de trancher sur plusieurs affaires qui concernent la formation d'El-Bahia, donnant gain de cause à de nouveaux joueurs et entraîneurs l'ayant saisi pour n'avoir pas été régularisés lors de leur passage au MCO, indique-t-on de même source. Il s'agit des deux ex-entraîneurs du club, Abdelkader Amrani et Bachir Mecheri qui, à eux seuls, réclament près de 10 millions DA, en plus des joueurs, Guenina, Mekaoui, Bounoua et Chaouti, souligne-t-on. Il faudra également rajouter le dossier de l'ex-coach tunisien du club, Mouaz Bouakkaz, qui a eu, à son tour, gain de cause auprès de la commission spécialisée de la Fédération internationale de football (FIFA) qu'il a saisie après la résiliation unilatérale de son contrat en milieu de l'exercice passé, rappelle-t-on. Cela se passe au moment où la direction des Hamraoua n'a pas encore réglé totalement ses précédentes dettes envers d'autres anciens joueurs et entraîneurs, ce qui lui avait valu d'être interdite de recrutement au cours de la précédente intersaison. Il avait fallu l'intervention des autorités locales, qui se sont acquittées d'une partie de ces dettes, estimées à plus de 200 millions DA, pour permettre au club phare de la capitale de l'ouest du pays de bénéficier des services de ses recrues à partir de la deuxième journée du championnat. Le MCO, qui a échappé in-extremis de la relégation la saison passée, est en train de réaliser un début d'exercice compliqué au cours duquel l'équipe a engrangé six points sur 21 possibles. Son attaque a inscrit seulement 2 buts, alors que sa défense en a encaissé 6, ce qui lui a valu de se positionner à la 14e place avec un match en moins.