Rachid Aouissi était dimanche, royalement assis au milieu de ses deux assidues et charmantes conseillères de la 1ère chambre correctionnelle de Tipaza, en train de «nettoyer «son rôle pas possible. Ce magistrat, qui s'est constamment défoncé au pénal d'El Harrach (cour d'Alger), il y a bien longtemps, et qui a ensuite fait son chemin à Tipaza, avec ses collègues Med Khellafi, dit le «coq» lorsqu'il occupait le siège du ministère public aux côtés de la présidente de «fer», Yasmina Ait Hamlet, Fatiha Brahimi, Hammad, Naïma Taboudoucht, Hamidi Fodhil, Yahia Zitoun, Saloua Makhloufi- Dérbouchi, Tidjani Aissaoui, le boulot fonctionnait à merveille. À Tipaza, le nettoyage, effecté par le trio de la 1ère chambre correctionnelle, consistait en la remise en ordre, des interventions d'avocats, qui s'étaient inscrits sur la feuille de l'appel des causes. Les renvois furent surtout les affaires afférentes au statut personnel, notamment, celles concernant les non-paiements de la pension alimentaire, et les émissions de chèques en bois. Avec un service d'ordre impeccable, il y avait là, une cinquantaine d'avocats, des jeunes surtout, avides d'apprendre, devant la trentaine d'anciens conseils, dont Me Med Bouaïchaoui, ce bon vieux Me Med Zerrouki, Me Reda Lakhal, Me Nassima Aïd, Me Fayçal Benabdelmalek, Me Samia Chaïb, Me Farid, Me Omar Me Rida Seriak, ce jeune avocat qui s'est débarrassé de la robe noire, celle de magistrat, pour celle d'avocat, avait rejoint la cabinet de son valeureux père, Me Lahcène Sériak, toujours actif, au civil, notamment. Ce jour-là, Me Sériak avait ébloui l'assistance par une remarquable intervention, comme seul un conseil, issu du corps de la magistrature, savait en pondre! Sitôt le travail terminé, le jeune avocat s'en allait droit sur le tribunal de Sidi M'hamed - Alger, jeter un oeil du côté du juge d'instruction! Me Sériak a encore un bon truc à réaliser, en matière de défense des droits de l'homme!