Le président de la République Abdelmadjid Tebboune effectuera une visite officielle en Russie. Ce sera la deuxième visite du président Tebboune dans un pays européen après l'Italie. Une visite sur invitation de son homologue russe Vladimir Poutine. Un voyage attendu depuis la première invitation de Vladimir Poutine en 2020. Une visite qui devrait intervenir avant la fin de l'année, selon ce qu'a annoncé le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra. Dans une déclaration sur le site d'information russe, Sputnik, en marge du Forum de Paris sur la paix, Ramtane Lamamra a fait part des «préparatifs actifs pour la visite du président de la République Abdelmadjid Tebboune en Russie». Le chef de la diplomatie a ajouté que «nous espérons que la visite ait lieu avant la fin de l'année», précisant que «cette visite est importante pour nos deux pays». Louant les relations algéro-russes, Ramtane Lamamra a souligné que « l'Algérie et la Russie sont deux partenaires» ayant un programme de coopération d'envergure sur le long terme. « Nous espérons que la visite du président Tebboune à Moscou marquera le début d'une nouvelle étape dans nos relations». Mardi passé, Mikhaïl Bogdanov, représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l'Afrique et vice-ministre des Affaires étrangères, a déclaré que le président Vladimir Poutine avait invité le président Tebboune à visiter la Russie et que Moscou attendait de connaître quelles dates seraient privilégiées. Il est attendu en marge de cette visite la signature du «nouveau document de partenariat stratégique reflétant la qualité des relations algéro-russes» qui servira de base pour l'intensification des interactions entre les deux pays à l'avenir. «Le fondement des relations bilatérales, et nous avons réaffirmé, aujourd'hui, l'importance de l'action commune pour renforcer la coopération bilatérale à la faveur de la signature d'un nouveau document qui servira de base à ces relations», a souligné, en mai dernier à Alger, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. «Nous discutons d'un projet de partenariat stratégique», a déclaré en mai dernier l'ambassadeur d'Algérie à Moscou Smaïl Benamara, en indiquant que «l'ancien texte en vigueur date de 2001». «Nous préparons maintenant un nouveau texte afin de renforcer de nouveaux domaines de coopération qui n'étaient pas mentionnés dans le texte précédent», a-t-il dit, en marge du sommet Russie-monde musulman qui s'est tenu du 15 au 21 mai à Kazan en Russie. «Il ne s'agit pas seulement d'achats d'armes, mais aussi d'exercices, de coopération, d'échange de données. Bien sûr, cela continuera», a-t-il dit. Un «document stratégique» qui devrait faciliter l'adhésion de l'Algérie aux Brics, sachant que Pékin et Moscou n'y voient pas d'inconvénient, et que la relation qui unit l'Algérie et l'Afrique du Sud est distinguée, il en est de même pour l'Inde et le Brésil. La signature de ce «document stratégique» renforcera la coopération politique et économique algéro-russe, en plus de la forte coopération militaire entre les deux pays.