Quelque 700 logements, tous types confondus, ont été, récemment, attribués à travers les différentes communes de la wilaya de Béjaïa. La cérémonie de remise des clés et des décisions d'attribution a eu lieu au niveau de la salle des conférences de la wilaya dans une ambiance empreinte de joie et de satisfaction pour de nombreux demandeurs en attente depuis des années. Cette opération s'inscrit, dit-on, dans le cadre de la célébration de l'anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de libération et du recouvrement de la souveraineté nationale. «Les autorité de la wilaya ont organisé une opération de distribution des décisions et des clés de logements tous types confondus au profit de 699 familles à travers les communes de la wilaya», indique le communiqué de la cellule de communication, précisant que la «cérémonie a été supervisée par le wali, en présence des autorités civiles, de la famille révolutionnaire, du représentant local du médiateur de la République, etc...» Dans une déclaration à la presse, le président de l'APW de Béjaïa a estimé que le «quota d'aide au logement rural est insignifiant face au nombre de demandeurs qui dépasse les 2000 cas», soulignant que son institution «saisira prochainement le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville pour un autre quota plus conséquent en la matière». Concernant la question des familles recalées qui attendent depuis des années leur relogement dans des appartements décents, le chef de l'exécutif s'est voulu rassurant pour les cas de familles installées provisoirement au camp de toile de Saket dans la commune de Béjaïa. « C'est juste une question de temps» a-t-il déclaré. Le relogement de ces familles est-il imminent? La question demeure posée d'autant que l'attente se fait encore longue. Plus de 46 familles recasées sur les 386 recensées, attendent toujours d'être relogées. L'urgence de leur relogement n'est plus à démontrer, notamment pour le cas des familles recasées dans le camp de toile communal de Saket, qui a défrayé la chronique locale à plusieurs reprises, à travers des faits de violence survenant régulièrement. Les 46 familles, qui y résident provisoirement, n'ont pas été concernées bien qu'elles aient accompli toutes les modalités, avant la remise des clés. Les familles recasées au niveau du plateau de Amimour et Soumari pour ne citer que celles-là, ont été relogées il y a quelques mois.