Les magistrats sont, normalement en formation continue! Il y en a même, qui continuent à la faire, à deux pas de la retraite! Au moins une fois par semaine, il y a une conférence à travers les cours de justice, via la visioconférence. Il arrive que certains d'entre eux fassent «l'école buissonnière», pas trop tout de même, surtout quand les chefs de cours, ne s'amusent pas avec la lourde responsabilité, et savent très bien taper sur les phalanges des absents sans motif avalable, les «récidivistes! Nous visons essentiellement les magistrats du 1er palier, à savoir les tribunaux, où ils exercent une fois par semaine, lorsqu'ils s'amènent, avec des dossiers pas «possibles», des dossiers où le nombre est franchement, «anticonstitutionnel»! Oui, comment alors qualifier une audience qui voit la présidente, entrer dans la salle d'audience, avec des centaines d'affaires? C'est pousser la juge au n'importe quoi! Il faut vite préciser que nos juges et procureurs veulent être à la hauteur de leur réputation. Les sujets abordés n'étaient avalés que par les initiés, principalement les magistrats dont nous déplorons encore une fois l'absence de beaucoup d'entre eux, surtout les cours environnantes. Dommage! Ils ont beaucoup plus perdu en matière de nouvelles connaissances. Un coup de chapeau bas pour les magistrats venus de loin, car ils sont convaincus que des rencontres pareilles ne peuvent que leur rapporter gros. La seule satisfaction est que les jeunes magistrats sont les plus nombreux avec ceux des promotions bien formées, nous pensons à tous les jeunes magistrats qui sont entrés à l'Ecole de la magistrature, avec un amour sans pareil pour la justice! Oui, rendre justice comme ils ont bien appris à le faire, sans calcul, ni ruse! Surtout que les anciens magistrats leur ont aussi et surtout appris qu'un magistrat ne serait jamais un milliardaire, ni non plus un misérable! À la retraite, il redeviendra un citoyen respecté, pas pour sa fortune, mais pour ce qu'il a fait pour tamourth et ses collègues encore en exercice! Les Louardi Benabid, Zoubida Charaf Eddine, Med Hammache, Zahia Gue, Abdelhalim Bezzaoucha, Djamila Khanouf, Fatima-Zohra Chnaïf, Ahmed Medjati, Zineb Younsi, Chafia Abed-Maâlem, Fatiha Boukhersa-Belksir, Fazia Gaceb, Yamina Guerfi, Selma Bédri, Med Zouggar, Feue Latifa Kessenti, Yassine Bensari, Karima Mégari- Med Brahimi, Djamila Chabane, Hamani, Sihem Benmlouka, Ouardia Nait Kaci, Med Boukhatem, et tant d'autres encore, demeurent, qu'on le veuille ou pas des magistrats, gravés dans les tablettes d'or de la magistrature, immortels et toujours présents dans les esprits qui les ont vus à l'oeuvre, souvent, oui, souvent, dans de pénibles conditions. Et Allah seul sait comment ils procédaient pour s'en sortir, à chaque pénible audience, sans gros dommages moraux!