Rien ne va plus dans la maison JSK. Malgré les assurances du nouveau sponsor, l'opérateur de téléphonie mobile Mobilis, la sérénité ne semble pas vouloir s'installer. Le week-end a été marqué, encore une autre fois, par de nouveaux rebondissements. D'autres mauvaises nouvelles parviennent aux oreilles des supporters. Jeudi, les joueurs ont catégoriquement exprimé leur refus de se joindre au stage programmé au niveau de l'hôtel Relais Vert situé à une dizaine de kilomètres au nord-est de la ville de Tizi Ouzou. Un stage prévu à quelques jours seulement du départ des Canaris en Turquie pour un stage hivernal d'une vingtaine de jours. En effet, selon des sources proches de la direction de la JSK, les joueurs ont exprimé leur refus de s'appliquer au programme de ce mercato et l'ont clairement signifié à l'entraîneur Miloud Hamdi. Unanimes, ces derniers refusaient de rejoindre d'abord l'hôtel où devait se dérouler le regroupement avant de percevoir une partie de leurs salaires encore en attente de versement. Alors que les membres de la direction dont Iarichane se trouvent encore en France, les joueurs refusent également de rejoindre la Turquie pour les mêmes raisons. En fait, les salaires ne sont que la partie visible de l'iceberg. La JSK souffre encore de problèmes financiers. Le club manque cruellement d'équipements en cette période décisive du mercato hivernal. Selon nos mêmes sources, l'équipementier danois Hummel n'a pas encore effectué les livraisons de ses engagements avec le club qui a dû d'ailleurs évolué, lors de la dernière rencontre de la première phase du championnat, avec une tenue de très mauvaise qualité. Les joueurs se plaignent également du manque de ballons ainsi que d'autres matériels nécessaires dans les entraînements. Ainsi, au vu de ce week-end tumultueux qui marque la période de repos dans le Championnat national, tous les signaux indiquent que le nouveau sponsor du club est attendu avec insistance sur le plan financier. Mobilis doit, en effet, en tant que propriétaire majoritaire, mettre la main à la poche pour colmater toutes ces brèches qui risquent de mettre en difficulté le club kabyle dans la seconde phase de la course au titre. Les joueurs ne sont vraisemblablement pas motivés pour aller chercher des points qui leur permettront de sortir de la position de relégable. Une situation qui fait craindre le pire si Mobilis n'agit pas dans l'immédiat, c'est-à-dire durant cet intervalle hivernal. Enfin, il convient de rappeler que les Canaris sont attendus sur un terrain miné durant les semaines à venir. Le club doit impérativement sortir de la zone rouge. La relégation est une éventualité que les supporters ne prévoient en aucun cas. Ce qui rendra très dure la tâche des joueurs, de l'entraîneur Miloud Hamdi et surtout de la direction qui devra trouver les solutions. C'est quasiment certain que les choses n'iraient pas bien entre la direction et les supporters si la fâcheuse éventualité de relégation se faisait plus réelle.