Fa rencontre qui devait opposer la JSK à l'équipe de SKAF Khemis El Khechna n'aura pas lieu à la date initialement fixée. Mais, ce n'est toutefois pas la raison qui a poussé les dirigeants du club kabyle à exprimer leur colère. Ces derniers, à leur tête le président du club Yazid Iarichane, ont clairement signifié, ce jeudi dans un point de presse, leur désapprobation quant à la décision de changer la domiciliation de la rencontre. Au lieu du stade des frères Brakni de Blida, la rencontre se déroulera finalement dans un petit stade situé dans la ville de Chlef. Ainsi, Iarichane n'a pas hésité à dénoncer cette démarche qui, selon lui, déstabilise son groupe qui s'était préparé pour jouer sur ce terrain de Blida. Pour ce dernier, le stade de Chlef est petit et ses joueurs n'ont pas l'habitude de jouer sur ce genre de terrain contrairement à l'adversaire. Devant ce changement, les joueurs ont, de leur côté, abondé dans le même sillage que leur président en estimant à l'unanimité que la décision déstabilise leur préparation d'autant plus que l'entraîneur avait même programmé une séance d'entraînement sur le stade des Frères Brakni de Blida à côté duquel, la direction avait déjà réservé dans un hôtel. En fait, les Canaris se lancent ainsi dans cette énième compétition avec de grands réglages à apporter par leur nouveau coach. Un coach qui a durement réprimandé ses joueurs après la défaite contre le NC Magra. Pour Hamdi, la JSK ne doit pas jouer la relégation sous sa direction. Les joueurs devront se réveiller et retrouver le cycle des victoires pour ne pas rester dans cette position lamentable de relégable. Aussi, il apparaît clairement que Hamdi dirigera le groupe avec une fermeté. Il y va même de sa notoriété d'entraîneur qui joue les titres et non pas les seconds rôles avec d'autant plus un grand club comme la JSK. En effet, Hamdi n'avait pas tort de brusquer ses joueurs. Les Canaris devront avoir conscience qu'ils sont là pour représenter un grand club surtout dans la compétition internationale qui pointe déjà à l'horizon. Le mois de février prochain, les camarades de Mouaki devront croiser le fer avec le ténor du continent africain. Connue pour figurer parmi ces clubs d'élite africaine, la JSK risque de perdre de sa notoriété si le groupe reste au même niveau de jeu. Il y va ainsi de la notoriété acquise au prix de grands sacrifices des anciennes générations de joueurs, d'entraîneurs et de dirigeants. Enfin, il faut rappeler que la phase de poules de la Ligue des Champions africaines commence le 10 du mois de février prochain. Les Canaris héritent d'un groupe très fort composé du WA Casablanca et de l'AS Vita Club. De grandes équipes rodées dans les compétitions africaines. Les Canaris, à leur tête Miloud Hamdi, auront ainsi à représenter dignement leur club et leur pays. Difficile mission mais pas impossible.