On ne dira jamais assez combien l'arrogance et le défi de l'entité sioniste mettent à dure épreuve la communauté internationale dans son ensemble, dès lors que l'impunité totale lui est garantie par des puissances occidentales à l'origine de sa création, notamment les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Dernier exemple en date, le gouvernement Netanyahu à peine installé au mépris d'une forte contestation d'une large partie de la population israélienne, hostile aux «fascistes et aux extrémistes ultra orthodoxes», n'a pas trouvé mieux pour «sanctionner» une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU demandant à la Cour internationale de justice de se pencher sur l'occupation des territoires palestiniens que d'infliger des «sanctions» contre l'Autorité palestinienne. Votée le 30 décembre dernier, cette résolution onusienne que ni les Etats-Unis ni d' autres membres permanents du Conseil de sécurité ne pouvaient empêcher puisqu'elle intervenait au niveau de l'Assemblée générale requérait un avis de la CIJ sur la question de l'occupation illégale par l'entité sioniste de territoires palestiniens, malgré les résolutions du Conseil de sécurité du reste jamais imposées, bien au contraire puisque l'Etat hébreu a poursuivi, des décennies durant, la colonisation brutale et accélérée de ces territoires et notamment de la partie Est d'El Qods où des assauts continus sont opérés par les extrémistes juifs contre l'esplanade des Mosquées et Al Masjed al-charif. Annoncée quelques jours plus tard comme une punition infligée à l'Autorité palestinienne pour «payer le prix» de cette résolution, l'occupation sioniste compte appliquer diverses sanctions, notamment financières, avec comme objectif d'aggraver les conditions socio-économiques de la population palestinienne déjà sous le joug d'une oppression criminelle et d'un blocus qui dure depuis plus de 16 ans contre Ghaza. Une quarantaine d'Etats membres des Nations unies ont réagi à cette menace dont on n'est pas certain qu'elle verra le gouvernement Netanyahu opérer un quelconque recul par une déclaration transmise aux médias et par laquelle ils expriment leur «profonde inquiétude» à l'adresse de la Cour Internationale de Justice ainsi qu'aux instances onusiennes elles-mêmes sur la nature scélérate de cette décision, par ailleurs cynique, de l'entité sioniste qui, en tant qu'occupant illégal des territoires palestiniens, prétend imposer au peuple palestinien opprimé des «sanctions» à la mesure de cette avidité sioniste jamais assouvie. Sans préjuger de la réponse tant attendue de la CIJ qui dira le droit en référence aux nombreuses résolutions de la communauté internationale, quitte à irriter le gouvernement Netanyahu, à charge pour lui de prendre d'autres sanctions punitives contre le tribunal de La Haye, il est plus que temps pour les Etats arabes, fourvoyés dans un prétendu printemps d'Abraham, de rectifier le tir en matière de normalisation avec une entité sioniste aux pratiques racistes, profondément ancrées dans l'humus de la doctrine sioniste qui porte en lui l'étendard de l'apartheid au vu et au su de la communauté internationale, de sorte que des ONG comme AmnestyInternational et Human Right International ont transgressé le non-dit pour dénoncer cette politique inhumaine et contraire à la légalité internationale dans toutes ses dimensions.