Crésus ou commandeur des croyants? Le roi du Maroc trône sur une immense fortune qu'il dilapide dans des affaires douteuses à l'international. L'on apprend ainsi que Mohammed VI est le parrain de la plus grande mafia dans le monde. Selon la revue américaine Forbes, sa fortune a été évaluée à plus de 7 milliards de dollars. En plus de la traite des blanches et de la drogue, il est propriétaire de nombreuses sociétés qui exploitent les richesses du pays. Plongé dans le monde secret du Makhzen: il existe à Rabat, un quartier appelé «Zenkat El Amriate» (La rue des princesses). C'est dans ce quartier ultra sécurisé et étroitement surveillé qu'est planté un des Palais du roi. À l'intérieur, il y a une villa anonyme animée de jour comme de nuit par une activité de personnages sombres qui se ne se connaissent pas et dont les visages ne paraissent jamais dans les médias. C'est à partir de cette villa qui fait office de quarter général, qu'est dirigé l'empire économique du roi marocain. C'est un holding qui regroupe plus de 100 sociétés toutes appartenant à «sa majesté le roi». Il englobe les banques, les assurances, les sociétés d'énergie, le tourisme, les matériaux de construction, les produits agroalimentaires, les supermarchés et les grandes distributions, l'industrie automobile, l'agriculture, les brasseries et la société Mandjim exploitant la première grande ressource du pays: le phosphate. C'est lui qui est également le premier fellah du Maroc, puisqu'il a accaparé des terres les plus riches du pays. Il fait main basse sur plus de 12000 hectares de terres fertiles éparpillées entre Agadir, Rabat, Fès, Marrakech. Elles lui rapportent, en exportation de produits agricoles, son argent de poche: 200 millions de dollars chaque année. Tout appartient au roi et tout va dans la poche du roi. Une immense fortune plaçant Mohammed IV comme étant l'un des cinq hommes les plus fortunés dans le monde. Selon Forbes, il est plus riche que l'émir du Qatar et celui du Koweït, deux pays dont les revenus gaziers et pétroliers dépassent de très loin les rentrées en devises du Maroc. Mais qu'importe, le commandeur des croyants est riche et à ses heures perdues il passe son temps à admirer sa belle collection de montres Rolex évaluée à la «modique» somme de...170 millions de dollars. Cela au moment, où les habitants du Maroc profond croulent sous une misère noire. En l'absence des commodités de vie les plus basiques, ils mènent une vie primitive semblable à celle des hommes des cavernes. Il n'y a pas de place pour l'éducation, ni pour les services médicaux, encore moins pour les routes, le transport et les services publics. À cette situation déjà très précaire, s'ajoutent des conditions climatiques difficiles ayant fait de leur vie une tragédie quotidienne. Sans répit, nous assistons depuis l'année 2022 au soulèvement de villes marocaines entières. Théâtre de manifestations et de marches initiées par des organisations locales, ces villes dénoncent la détérioration des conditions sociales des Marocains, et réclament la fin de la politique d'appauvrissement menée par le régime du Makhzen.