Dans le cadre de la politique d'organisation et de reconstitution des filières industrielles stratégiques, une commission stratégique nationale de la sidérurgie et des industries métallurgiques sera mise en place, a indiqué la direction générale du complexe Sider d'El Hadjar/Annaba, sur sa page facebook. Ce comité sera installé fin février en cours par le ministre de l'Industrie, dans le but d'encadrer et de promouvoir les activités industrielles de ces filières, a fait savoir la même source. Cet organe sera un lien entre les pouvoirs publics, d'une part, et les opérateurs économiques, d'autre part, ayant pour rôle, de contribuer efficacement, en sa qualité de force de propositions, à la promotion des industries sidérurgiques et métallurgiques et à la régulation du marché. Cette commission aura également un rôle consultatif auprès du ministre de l'Industrie, selon les précisions apportées par la même source. Sont concernés par cette commission les institutions et les entreprises activant dans la production de divers produits sidérurgiques et miniers, dont les produits en cuivre, fils, tuyaux, coudes, clous entre autres, a précisé la source. Suite à quoi, les opérateurs activant dans ce domaine et souhaitant rejoindre cette commission, sont appelés à contacter le ministère de l'Industrie à travers son adresse électronique [email protected], en mentionnant toutes les informations nécessaires. Par ailleurs et dans un autre contexte, la direction générale du complexe d'El Hadjar Annaba a fait état de la visite d'une équipe de contrôleurs de qualité de l'entreprise Sonatrach au complexe Sider. Selon la même source, cette visite de trois jours a ciblé principalement l'unité TSS (tuberie sans soudure), afin d'examiner de près les étapes et le processus de production. La direction générale du complexe a souligné que l'unité de tubes sans soudure est restée absente pendant plusieurs années de l'un des plus grands marchés de tubes sans soudure en Algérie, notamment les tuyaux «Casing», utilisés dans le forage pétrolier. Cette visite dénote, convient-il de souligner le regain d'intérêt de l'entreprise Sonatrach à ces tuyaux, qui se sont déchargés du plan de charge de cette unité des années durant. Ainsi, la visite des auditeurs de la Sonatrach est un indice révélateur d'un retour imminent de la demande de ce produit, ce qui explique cette inspection qui s'inscrit, comme expliqué par la même source, dans le cadre de l'étude du dossier d'agrément et d'approbation technique. La direction générale de l'usine d'El Hadjar a qualifié la visite des auditeurs de Sonatrach, d'événement important et de grande opportunité pour l'unité TSS, qui va lui permettre de restaurer et renforcer la confiance de la Sonatrach, ce client potentiel, pour ses produits. Le processus va également permettre à la TSS d'entrer sur un marché d'une importance capitale à même d'apporter une plus forte valeur ajoutée dans le domaine des produits sidérurgiques. S'agissant de l'aboutissement de l'opération de vérification et de contrôle des produits de l'unité TSS, les auditeurs de Sonatrach ont exprimé leur entière satisfaction quant aux résultats de l'audit et manifesté leur admiration pour les capacités de l'usine et le niveau d'engagement des cadres de Sider El Hadjar à relever le défi, a fait savoir la même source. Quant aux résultats des opérations de contrôle et d'inspection, ils seront annoncés prochainement, a ajouté la direction générale du complexe, fortement optimiste quant au début d'une nouvelle étape et prometteuse pour la relance de la production de ce type de pipeline. Ainsi, l'unité TSS aspire à un plan de charge devant lui permettre de récupérer les importants clients des secteurs pétrolier et gazier. La reprise de la production des pipelines est une bouée de sauvetage pour les sidérurgistes de cette unité, dont le produit s'est toujours distingué par sa très haute qualité. Or, en raison d'un partenariat ayant fait fiasco avec l'Indien d'Arcelor Mittal, la TSS, qui avait connu des moments de gloire au début du partenariat, est tombé dans la décadence, comme toutes les autres unités de production du complexe. L'état catastrophique des équipements de production et l'absence de plan de charge, ont pesé lourd sur toutes les unités du complexe, la TSS notamment. Celle-ci était à moult reprises menacée de fermeture justement pour faute de plan de charge.