Le partenariat algéro-indien dans l'industrie pharmaceutique gagne en puissance, avec l'arrivée en force des biosimilaires que propose une entreprise pharmaceutique indienne. Ces derniers seront, désormais, produits dans le cadre de joint-ventures avec des laboratoires algériens. Il s'agit du laboratoire multinational Dr Reddy's qui propose des produits finis qui visent les segments de l'hématologie et de l'oncologie, facilitant ainsi l'accès aux patients algériens à des traitements innovants, à des prix abordables. L'annonce officielle du lancement des activités de ce laboratoire a été faite, à Alger, par l'ambassadeur de l'Inde en Algérie Gaurav Ahluwalia. Ce laboratoire maîtrise de bout en bout le processus de production de ces molécules innovantes à des coûts réduits et qui sont commercialisés aussi bien en Europe qu'aux Etats-Unis. Il affiche de grandes ambitions sur le marché algérien, en faisant valoir des coûts réduits et une maîtrise de la chaîne de production; c'est-à-dire de la matière première jusqu'aux produits finis qu'utilisent aujourd'hui les patients algériens. «Nos produits sont beaucoup moins chers, mais sont de très haute qualité et commercialisés aussi bien en Europe qu'aux Etats-Unis.» affirme, en effet, Mehdi Malek Oukrine, Directeur Afrique du Nord du Laboratoire Dr Reddy's, dont les produits sont déjà commercialisés en Algérie et ce depuis 2016. «Le pays a besoin de biosimilaires et de génériques de qualité»,poursuit Mehdi Malek Oukrine qui indique que l'objectif du Dr Reddy's est d'atteindre la barre des 10 milliards de chiffre d'affaires «très rapidement et ce en nous appuyant sur nos partenaires locaux, principalement dans les biosimilaires, ce qui nous permettra d'accéder très rapidement au marché et donc faire bénéficier les patients algériens de nos produits dans des délais record», concernant l'intégration technologique, le même responsable évoque des discussions en cours avec des partenaires locaux. «Nous aspirons à effectuer le transfert et arriver à produire intégralement en local» fait-il savoir en signalant que neuf molécules produites par son laboratoire sont déjà enregistrées en Algérie. De même qu'il rappelle la première autorisation de mise sur le marché AMM obtenue en 2017, en Algérie. «Nous comptons soumettre19 dossiers en 2023 et vingt-quatre nouvelles molécules en 2024, ce sera alors l'année du swich pour passer à la fabrication locale» poursuit-il. Ceci renseigne sur l'approche empreinte d'esprit de partage de connaissances et de science caractéristique du laboratoire indien, laisse entendre Mehdi Malek Oukrine.