Malgré la lourde défaite enregistrée face au PAC, Abdelkrim Yahla estime que le Widad a les moyens de faire une bonne saison. Le président du Widad, Abdelkrim Yahla, n'a pas du tout apprécié la lourde défaite de son équipe face au PAC, à son goût «humiliante» quoique «s'agissant de sa première sortie officielle», en l'imputant tout de même au staff technique qui, selon lui, «a imposé une tactique que les joueurs n'ont pas assimilée et donc, n'ont pu l'appliquer sur le terrain». Mieux, il jugera inopportune la sortie prématurée du maître à jouer, Dif décidée par la coach, Mohamed Lekkak, alors que rien ne la justifiait. Aussi, il compte y remédier en provoquant une réunion de travail extraordinaire pour apporter les correctifs nécessaires dès cette semaine car, selon lui, ce n'est pas l'équipe qu'il a vue lors de la préparation d'intersaison, celle-ci, beaucoup plus performante et beaucoup mieux en jambes. Cette lourde défaite ce n'est pas le feu dans la mesure où il affirme que l'effectif de la présente saison 2006/2007 est jeune, performant et aux potentialités techniques avérées. Tout en reconnaissant tout de même que «ce n'est pas le PAC qui était fort mais plutôt le WAT qui était faible». Les crises passées du Widad étaient mises aux oubliettes. M.Yahla, promet que «cette année le WAT fera parler de lui, même si l'objectif assigné est le maintien parmi l'élite avec une place honorable». Mieux, il promet et rassure qu'il n'y aura pas de remake de la saison écoulée, car le staff dirigeant veillera à la stabilité et fera de son mieux pour monter une équipe performante, digne de la division1. Pour ce faire, il a été procédé à un recrutement de joueurs, certes modeste mais M.Yahla est convaincu qu'il apportera un plus. Il y a eu les retours de Zitouni, le gardien de but, du libéro Hachemi et les arrivées de Kerras, (USMBA) Zougagh (CABBA) et Tahar (USMB). Au chapitre finances, le président affirme «qu'aucune subvention étatique n'a été versée au club» ; cependant, les caisses du club seront bientôt renflouées par l'apport des sponsors, tels Sonatrach, Aigle Azur, et la «Belle» et que de ce côté-là, il n'y a pas de gros soucis à se faire.