Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré, hier, que l'objectif de l'organisation était de stimuler "une action accélérée" contre le colonialisme."Notre objectif commun est d'accorder une plus grande priorité au programme de décolonisation et de stimuler une action accélérée", a déclaré Guterres dans un message vidéo, à l'ouverture du séminaire annuel du Comité spécial chargé d'étudier la situation relative à l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés (C24), à Bali, en Indonésie.Le processus de décolonisation doit être guidé par les aspirations et les besoins des 17 territoires non-autonomes au monde, au cas par cas, a-t-il insisté, exprimant sa gratitude au C24 pour son "engagement indéfectible en faveur de l'élimination complète du colonialisme"."Je compte sur vous pour générer de nouvelles idées et ouvrir de nouvelles voies pour une coopération renforcée entre ces territoires, les puissances administrantes et les autres parties prenantes, conformément aux résolutions pertinentes", a ajouté le chef de l'ONU. -Le Sahara occidental à l'ordre du jour Créé par l'Assemblée générale de l'ONU en 1961, le C24 a pour mandat d'examiner l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés.Depuis la naissance de l'ONU en 1945, plus de 80 anciennes colonies, comprenant quelque 750 millions d'habitants, ont accédé à l'indépendance.Comme l'a bien illustré de nouveau l'ONU dans une carte montrant les 17 territoires non-autonomes, publiée mercredi sur son site, le Sahara occidental demeure à l'ordre du jour du C24.La question du Sahara occidental sera au centre des délibérations du C24 à partir de la deuxième journée des travaux. Les délégations des pays soutenant la cause sahraouie, présentes en force au séminaire, dont celle de l'Algérie, réitéreront leur ferme soutien au droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même.L'édition de cette année est marquée par une importante participation de délégués regroupant des représentants des territoires non-autonomes inscrits à l'agenda de décolonisation des Nations unies, des Etats membres de l'ONU et des experts dans le domaine de décolonisation.A cette occasion, la majorité des délégations présentes n'ont pas manqué de réitérer leur attachement au principe de décolonisation découlant de la résolution historique 1514 adoptée en 1960 qui constitue le socle de la doctrine onusienne relative à l'autodétermination.