Les représentants des travailleurs ont émis le voeu de s'aligne sur les revendications de leurs pairs. Après les travailleurs de l'entreprise nationale Batigec qui défendent leur gagne-pain et le refus de la compression du personnel, c'est au tour des enseignants de certains établissements d'observer des arrêts de travail en signe de protestation contre le retard dans le paiement des salaires dû à la centralisation des traitements au niveau des D.E. et pour des revendications socioprofessionnelles discutées lors de la réunion des secrétaires syndicaux UGTA qui s'est déroulée à Alger le 9 janvier 2002. Lors de la réunion qui a regroupé avant-hier les secrétaires des sections syndicales des établissements scolaires de la wilaya de Aïn Defla tenue sous la coprésidence de l'union locale et du syndicat d'entreprise au lycée Malek Ben Nabi à Aïn Defla, les représentants des travailleurs ont émis le voeu de s'aligner sur les revendications de leurs pairs et recentrées sur huit points, à savoir augmentation des salaires, création de nouvelles primes unifiant du taux de calcul des primes déjà existantes, ouverture de postes budgétaires pour combler les déficits en enseignants, élargissement de la liste des maladies professionnelles, logement, application du statut de la Fonction publique et des statuts particuliers généralisation des primes relevant des décrets 330/95 et 28/95, intégration des auxiliaires. Les présents à la réunion ont, par ailleurs, dénoncé le laxisme et l'indifférence observés au niveau de la direction de l'éducation de Aïn Defla quant à la prise en charge réelle des doléances et de la situation des travailleurs du secteur. Un point a fait l'unanimité dans les discussions: les professeurs du fondamental qui ont exercé des années durant dans les lycées se trouvent lésés lors de leurs réaffectations dans des établissements complémentaires généralement éloignés de leurs domiciles. Les élèves ont donc été libérés sans penser aux conséquences d'une telle décision. Par ailleurs, les chauffeurs de taxi de Khemis Miliana, déplacés de leur lieu habituel de stationnement, sont en grève depuis le 21 janvier 2002. Ces perturbations ne sont pas pour améliorer les conditions de vie du citoyen qui connaît des situations pour le moins insolites.