Impossible n'est pas algérien. Un slogan qui va comme un gant à l'Algérie d'aujourd'hui. Sortir de la quasi- dépendance au pétrole est une problématique qui s'est posée dès l'accession du pays à son indépendance. Les gouvernements qui se sont succédé depuis s'y sont soit essayés et fait chou blanc soit géré les affaires de la cité en s'adossant à cette manne fabuleuse générée par les exportations d'or noir. Le plongeon récurrent des prix du pétrole montrait que cette situation n'était pas tenable. Elle a fait à maintes fois traverser au pays des crises féroces qui ont fini, dans les années 90, par l'envoyer entre les fourches Caudines du Fonds monétaire international. Une suprême humiliation pour un pays comme l'Algérie qui recèle des ressources, des richesses inouïes qui de surcroît offrent des opportunités d'investissements de premier plan. Ce que le président de la République a mis en exergue dès la seconde année de son mandat. Depuis son investiture à la tête de l'Etat, le président Tebboune a su comment relancer le secteur des exportations. Du jamais-vu depuis l'indépendance de l'Algérie. Sous son ère, de nombreux grands projets stratégiques ont été lancés, tels que la production du phosphate à Ghar Djebilet, le pétrole et le gaz dans le Grand Sud, les grandes voies ferrées dans le Sud, la route transsaharienne, le plus long gazoduc en Afrique entre l'Algérie, le Niger et le Nigeria, la production de grands bateaux de pêche. Pour mettre fin aux approximations, aux pratiques mafieuses dont le pays n'a que trop longtemps souffert, le président de la République lancera le chantier de la numérisation et de la statistique dont il a fait une priorité tout en lui dédiant un ministère. Le modèle économique qui reposait exclusivement sur la rente pétrolière était toxique, une malédiction pour le pays qui n'avait d'autre salut que de se doter d'une économie créatrice de richesses tout en se débarrassant d'un système bureaucratique source de tous les maux (corruption, pots- de-vin, détournement...). Jusqu'à l'avènement du président Tebboune, sa résolution échappait à ceux qui en avaient la charge. Une situation qui n'est ni viable ni tolérable, pour un pays dont les moyens, les richesses, sont avérés pour sortir d'une dépendance insolente à son or noir qui, de surcroît, n'a guère été valorisante. Le constat est amer. La dépendance quasi totale de l'économie nationale à la rente pétrolière «est fatale pour l'intelligence et l'esprit d'initiative», avait déclaré le président de la République. Le train de la renaissance économique sera lancé. Le nouveau chef de l'Etat initiera au mois d'août 2020, le Plan de relance économique et une Conférence nationale sur la start-up au début du mois d'octobre de la même année. Deux évènements qui annonceront la fin du règne de la rente pétrolière. Parmi les faits remarquables de la gestion de Abdelmadjid Tebboune, il y a l'ouverture de la piste minière, celle du gisement de fer de Ghar Djebilet, notamment qui doit consacrer le nouveau modèle économique vers lequel tend le pays. Une conférence nationale sur la relance industrielle sera organisée aussi du 4 au 6 décembre 2021, avant que le président de la République ne décrète 2022 «année économique». 2023 sera l'année de sa consécration sur le plan diplomatique avec sa remarquable élection au Conseil de sécurité de l'ONU, l'Algérie a été aussi brillamment élue en tant que membre du Conseil des droits de l'homme (CDH) des Nations unies pour la période 2023-2025. Les succès se sont enchaînés. L'ambassadeur Larbi Djacta a été, lui aussi, brillamment réélu à la présidence de la Commission de la fonction publique internationale (Cfpi) de l'ONU contre le candidat du Maroc, El Hassane Zahid, sa représentante permanente auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (Oiac), Salima Abdelhak, a remporté le siège de vice-présidente de la 27e session de la Conférence des Etats parties à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (Ciac) qui s'est déroulée à La Haye du 28 novembre au 2 décembre 2022... Autant de «victoires» qui précèderont la tournée remarquable du président de la République qui le mènera de Russie en Turquie en passant par le Qatar et la Chine. À chacune de ses escales, il mettra en avant les opportunités d'investissements exceptionnels qu'offre le pays. D'importants contrats de partenariats seront conclus avec à la clé 36 milliards de dollars d'investissements en provenance de Chine, seconde puissance économique mondiale. Une «touche» du Président...