Elle est bien loin cette période d'entre les années 2009 et 2012 où la Fédération algérienne de football (FAF) était un véritable exemple de bonne gestion et surtout de bonne représentation de notre pays aussi bien à l'échelle régionale, continentale qu'internationale. Aujourd'hui, l'instabilité qui a caractérisé la FAF, en particulier avec la démission des membres de son Bureau fédéral ainsi que du président, fait que l'on se retrouve devant un vide juridique. Ce qui a incité le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) à intervenir pour exclure 4 membres du BF à la suite du non-respect des lois en vigueur relatifs aux cumuls de fonctions. Il s'agit de Aidat, Chettouf, Khabouz et Laghouati. Des élections doivent être organisées dans un délai ne dépassant pas les 60 jours depuis la démission du président Zefizef, et ce, conformément aux statuts de la FAF. Et c'est le secrétaire général de la FAF, Mounir Debichi qui est donc chargé d'organiser ces nouvelles élections. Depuis l'élimination de la sélection algérienne de football pour la qualification à la coupe d'Afrique des nations 2022, reportée à 2024 ainsi qu'à la Coupe du monde 2022 au Qatar, et qui a écourté le mandat du président Charaf-Eddine Amara, c'est Djahid Zefizef qui a été élu le 7 juillet 2022 à la tête de la FAF. Djahid Zefizef a été élu le 7 juillet 2022 à la tête de la FAF. Il a réussi à faire venir les joueurs expatriés avec la double nationalité en sélection nationale. Cette situation lui a été bien favorable pour poursuivre sa mission à la tête de l'instance fédérale algérienne. Puis arrive, le 16 juillet 2023 où, le président de la FAF a échoué à être élu membre du Comité exécutif (COMEX) de la Confédération africaine de football (CAF), lors de son congrès tenu à Abidjan (Côte Ivoire), en obtenant 15 voix seulement contre 38 pour son concurrent le Libyen Abdelhakim Al-Shalmani, qui briguait un second mandat. Ce qui l'a poussé donc à présenter sa démission. Cet échec qui a d'ailleurs été qualifié par les observateurs et analystes algériens du sport, «d'impardonnable», intervient au moment où les autorités ont mis tous les moyens nécessaires pour lui permettre d'intégrer le COMEX de la CAF, et de là faire face aux manoeuvres malsaines orchestrées contre l'Algérie par certaines parties au sein même du COMEX. Mardi dernier, lors de la réunion du Bureau fédéral de la FAF, en session extraordinaire avec comme ordre du jour la démission du président de la FAF Djahid Zefizef. Ce dernier annonce donc sa démission aux membres de la FAF et les membres présents ont pris acte de cette décision, avant que le BF ne soit dissous après l'exclusion par le MJS de 4 de ses membres pour une histoire de cumul de fonctions. Sur ces entrefaites, le secrétaire général, Mounir Debichi est chargé de la gestion des affaires courantes jusqu'à l'élection du nouveau président. Ce dernier a donc eu recours au décret exécutif N°14-330 du 4 Safar 1436 correspondant au 27 novembre 2014 fixant les modalités d'organisation et de fonctionnement des Fédérations sportives nationales ainsi que du statut-type pour provoquer une AG élective et ce, après la convocation des commissions chargées de préparer les élections du nouveau président et des nouveaux membres du Bureau fédéral pour le reste du mandat 2021-2025, dans les conditions fixées par les règlements en vigueur. Après intervention du MJS, Debichi doit convoquer dans les plus brefs délais la commission électorale présidée par Ali Malek. Et bien avant le déclenchement du processus électoral, on annonce déjà des noms comme prochains candidats à la présidence de la FAF. Il s'agit de Abdelhakim Serrar, Walid Sadi et Anthar Yahia....