Le nombre d´élèves inscrits dans les établissements privés, en Algérie, est de 15 766, tous paliers confondus. La rentrée scolaire 2006/2007 est à nos portes. A quelques jours de la reprise des cours, les responsables du secteur de l'éducation nationale disent que toutes les conditions pour réussir cette nouvelle année scolaire sont réunies. Si le secteur public ne pose pas, ose-t-on dire, de problèmes, les écoles privées qui ont fait couler beaucoup d'encre durant l'exercice 2005/2006, feront l'objet, cette année, d'un suivi rigoureux. Dans ce sens, le ministère a tranché de manière définitive, sur le sujet, l'année dernière, après la grande polémique suscitée par la fermeture de quelques écoles privées. Pour Benbouzid, les écoles qui ne se conforment pas aux programmes de l'éducation nationale seront interdites d'exercice. Il a affirmé, maintes fois, que les écoles privées sont tenues de respecter fidèlement les programmes contenus dans le nouveau cahier des charges, lequel exige d'assurer les mêmes programmes adoptés dans le secteur public et ce, en langue arabe. Benbouzid a accordé un temps supplémentaire pour les écoles «non agréées», afin de régler leur situation administrative avant la rentrée 2006/2007. Donc, ces écoles avaient tout leur temps pour se conformer à la loi et travailler dans les normes. Tout laisse penser que cette année la question des écoles privées fera moins de bruit que l'année écoulée. Pour assurer une meilleure sérénité et une bonne stabilité dans le secteur, le ministère de l'Education a rendu publique la liste définitive des écoles privées agréées dont le nombre est estimé à 112 établissements au niveau national, et ce, pour les trois paliers de l'éducation nationale, à savoir le primaire, le moyen et le secondaire. Il a accordé, dernièrement, 26 nouveaux agréments. Ces écoles seront opérationnelles, en principe, à partir de cette rentrée. S'agissant de la fermeture de l'école de l'Arabie Saoudite, qui a fait trop de bruit, le ministre de l'Education nationale, M.Boubakeur Benbouzid, a indiqué, dimanche, à Alger, que «la décision de retirer les élèves algériens de l´école privée saoudienne, à Alger, est irréversible». Justifiant sa décision, il a souligné que cet établissement «a refusé de dispenser les programmes du ministère de l´Education nationale alors que des élèves algériens y sont inscrits». Concernant le sort des élèves inscrits dans ladite école, M.Benbouzid a déclaré que «les 300 élèves ont la possibilité de s´inscrire dans les établissements scolaires algériens de leur choix». Par la même occasion, il a tenu à préciser que «les écoles privées ont un rôle complémentaire avec l´école publique en Algérie car elles représentent l´avenir de plusieurs générations et relèvent des principes politiques du pays». Beaucoup d'observateurs se posent la question suivante: pourquoi le ministre n'a pas réagi de même avec l'école française à Alger? «Il existe, a répondu Benbouzid, des accords bilatéraux entre l´Algérie et la France, ce qui n´est pas le cas avec l´Arabie Saoudite». Pour revenir au nombre d´élèves inscrits dans les établissements privés en Algérie, Benbouzid a dévoilé que «le nombre est de 15.766 dont 3909 dans le secondaire, 1213 dans le moyen et 10.644 dans le primaire et le préscolaire.»