En réaction aux fluctuations de prix sur le marché international des céréales, notamment celui du riz blanc, les autorités algériennes ont confirmé qu' «elles n'étaient pas affectées par les contrecoups du marché mondial du riz blanc, en raison de l'annonce par l'Inde et la Russie qu'elles cesseraient d'exporter le produit».c'est du moins ce que rapporte Ennahar Online, qui précise que l'Oaic a pris toutes ses précautions pour assurer l'abondance du produit, «Nous avons importé de très grandes quantités de riz de Thaïlande et du Brésil au cours du mois de juillet, ainsi que des quantités de riz blanc en conteneurs, puisque des négociants privés étaient autorisés à effectuer des opérations d'importation».Il faut dire que l'application récente de la décision de réserver l'exclusivité d'importation des céréales et du riz blanc à l'Oaic a contribué à instaurer un début de régulation dans la production, la distribution, et la commercialisation de ce produit. Une décision qui a ciblé l'éradication des pratiques douteuses, et les importations aléatoires, qui, souvent, étaient à l'origine des perturbations et des hausses inexpliquées des prix. C'est dans ce sens, que l'Etat a pris les devants pour protéger la production nationale, et les besoins de la consommation des éventuelles perturbations du marché international. Dans la même optique, il est clair que cette nouvelle approche de gestion a permis d'établir des prévisions, sur les capacités de production, sur les volumes de la consommation, et par conséquent sur les besoins des réserves à constituer. Des indicateurs fiables qui concourent à l'instauration d'une maîtrise du marché qui rejoint en profondeur la nouvelle politique économique, essentiellement axée sur la réalisation de la sécurité alimentaire, la relance des secteurs stratégiques, et le développement de mécanismes nouveaux pour promouvoir l'investissement et la création de richesses. De même importance, cette stratégie permet également d'intervenir efficacement en cas de hausse de prix sur les marchés internationaux, par le biais des subventions pour préserver le pouvoir d'achat du citoyen. C'est précisément ce qui ressort de cette situation, ou la réaction de l'Algérie face ces perturbations est prévue en amont de ces programmes d'importation, grâce à une nouvelle organisation engendrée justement par la décision d'exclusivité à l'Oaic. Ce qui renseigne clairement sur les résultats des actions de reformes et des orientations prises dans le cadre de la relance économique.À ce titre, pour l'Oaic la concrétisation de cette décision réside stratégiquement dans la diversification dans le développement de cette filière sur de nouvelles bases de fonctionnement, où l'office autant que les opérateurs privés maintiennent leurs activités orientées sur les mêmes objectifs, en l'occurrence assurer une régularité dans l'approvisionnement du marché, mais également à travers la diversification de ses sources d'approvisionnement. Dans ce sillage, il est souligné que «l'Algérie s'appuie sur la diversité des sources d'importation pour inclure une carte de localisation de ses fournisseurs du Brésil, du Vietnam, de la Chine, des Philippines, du Pakistan et du Sénégal. L'Oaic commercialise, à travers ses points de vente, du riz blanc à 140 dinars le kilogramme au profit du consommateur, et c'est le même produit qui est commercialisé entre 200 et 300 dinars chez des vendeurs privés».