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De plus en plus chère
RENTREE SCOLAIRE BOUIRA
Publié dans L'Expression le 29 - 08 - 2006

Un enfant revient à 7500 DA s´il fréquente le cycle primaire.
Si pour les enfants la rentrée scolaire reste un moment de retrouvailles, pour les parents elle est synonyme de dépenses et de tracas financiers. La rentrée coûte de plus en plus cher. Ce constat est unanime chez le commun des citoyens. Un enfant scolarisé au primaire coûte en moyenne 5000DA si on se base sur un habillement simple comprenant par exemple un pantalon, une paire de chaussures, un pull, des chaussettes et un tablier. La moitié de cette somme est nécessaire pour les moyens pédagogiques, en l´occurrence les cahiers, les livres le cartable...En résumé, un enfant revient à 7500DA s´il fréquente le cycle primaire. Pour pallier le maximum, certains se rabattent sur le marché hebdomadaire de Sidi Aïssa où la majorité des familles de Bouira s'approvisionnent.
En faisant les emplettes dans ce marché, on peut réduire la dépense d´au moins 1500DA. A titre d´exemple, nous citerons les cartables. Un sac à dos qui a remplacé le classique cartable, vendu à Bouira 650DA coûte 450DA à Sidi Aïssa. Un pantalon court cédé à 700DA ne coûte en réalité que 450DA sur le marché. Ce prix est revu à la baisse quand on achète plusieurs articles. S´agissant d´un élève scolarisé au moyen, les livres mis en vente au niveau des établissements scolaires coûtent entre 2000 à 2500DA et selon le niveau. Au lycée l´addition est plus corsée surtout que les élèves ont tendance à acquérir, en plus des manuels officiels, des ouvrages édités par des professeurs chez des éditeurs privés. En moyenne, un scolarisé en classe de terminale revient à plus de 10.000DA rien que pour les affaires scolaires. Un postulant pour l´examen en fin d´année verse plus de 1500 DA comme frais d´examen. A quoi sert cette taxe quand on sait que l´enfant utilise quelques feuilles lors du test?
Les cours privés sont aussi une nouvelle donne très prisée parmi les plus nantis. Certains parents inscrivent leurs enfants dans pratiquement toutes les matières dispensées. Ce phénomène grave prend de plus en plus d´ampleur puisque tout le monde assure des cours payants. Par le passé, ces enseignements dits de remise à niveau concernaient les élèves les plus faibles dans une ou deux matières. De nos jours, certains enseignants exigent déjà la moyenne pour inscrire l´enfant. L´action qui se voulait un moyen pour l´enfant de rattraper ses camarades est devenue une opération mercantile qui discrédite l´enseignement au sein de l´établissement, surtout que certains enseignants incitent leurs élèves à suivre ces cours payants.
Le coût moyen varie entre 400 et 700DA par mois pour une matière. Un élève préparant le Bac sciences de la nature, inscrit dans les trois matières principales (maths, sciences et physiques), débourse donc entre 1500 et 2100DA/mois. Cette dépense qui était l´apanage des plus riches voilà quelques années touche pratiquement tout le monde. Les privilégiés eux ont les moyens de payer des enseignants pour chacun de leurs enfants. Certes, l´Etat, grâce à la prime des 2000DA octroyée par le président, manifeste sa présence mais cette somme est dérisoire au regard des prix dont on vient de mentionner un échantillon. Pour cette année par exemple, les pouvoirs publics ont décidé de faire un pas en direction des bénéficiaires de cette prime avec l´octroi gratuit de manuels scolaires. Ces actions en direction des plus démunis ne peuvent combler les écarts criants entre les classes sociales. Les répercussions de l´ouverture économique sont de plus en plus ostentatoires. L´école a subi de plein fouet ce phénomène. La majorité des établissements primaires en milieu rural dispense la demi-pension mais à quel prix. Le repas de l´enfant est calculé sur la base de moins de 20DA. Que peut- on offrir à un enfant avec une telle somme.
Les résultats à chaque fin d´année montrent que les plus démunis sont ceux qui réussissent le plus. N´est-ce pas là une justice naturelle qui motive les pauvres et leur fait oublier leurs malheurs. Dans l´ensemble des établissements, les plus assidus sont issus de familles pauvres qui se débattent au quotidien pour assurer le minimum à leurs enfants. La scolarité d´un enfant devient de plus en plus une charge pour des parents occupés à assurer le minimum, d´où cette tendance à abandonner le suivi. Rares sont les pères ou les mères qui suivent la scolarité de leur progéniture. Pour conclure, souhaitons la réussite à tous les enfants qui rejoindront à partir du 9 septembre, les bancs de l'école et beaucoup de courage à leurs parents.


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