Les autorités syriennes ont demandé aux Nations unies et au Conseil de sécurité de condamner l'agression de l'armée sioniste menée, lundi, contre plusieurs points près de la capitale Damas, faisant quatre morts et quatre blessés parmi les soldats de l'armée syrienne. Dans un communiqué relayé par l'agence de presse syrienne «SANA», le ministère syrien des Affaires étrangères et des Expatriés a indiqué que «l'occupant sioniste a commis un crime odieux vers le 7 août 2023, lorsque ses forces ont mené une agression aérienne depuis le Golan arabe syrien occupé contre certaines positions dans la périphérie de la ville de Damas, ce qui a fait quatre martyrs parmi les soldats syriens, et quatre autres blessés, ainsi que des dégâts matériels».»La persistance de l'occupation sioniste dans ses politiques agressives et terroristes, (...) démontre que l'entité sioniste est un outil pour provoquer le chaos dans la région, et la principale raison de l'insécurité et de l'instabilité», a ajouté le ministère. Tout en condamnant fermement cette agression terroriste sioniste, «la Syrie réclame une fois de plus aux Nations unies et au Conseil de sécurité de condamner cette agression et d'autres agressions sionistes permanentes», conclut le communiqué. Par ailleurs, dix soldats syriens ont été tués par le groupe Etat islamique, a indiqué une ONG, la deuxième attaque d'ampleur de la formation terroriste en une semaine. Au moins 17 personnes, dont une majorité de soldats, ont péri depuis le 1er août dans deux attaques majeures du groupe terroriste en Syrie.»L'EI a attaqué (lundi soir) des positions et des barrages tenus par des soldats (...) mettant le feu à des véhicules militaires et des préfabriqués» dans l'est de la province de Raqa, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Six soldats ont aussi été blessés, dont certains grièvement, a indiqué l'ONG, basée au Royaume-Uni. Les forces gouvernementales contrôlent des zones rurales dans l'est et le sud de la province de Raqa, le reste étant aux mains des forces kurdes. Le groupe terroriste a annoncé la semaine dernière la mort de son chef, Abou al-Hussein al-Husseini al-Qourachi, tué lors d'affrontements dans le nord-ouest de la Syrie. Depuis début décembre, l'EI a multiplié les attaques meurtrières en Syrie malgré la perte en 2019 de ses derniers fiefs. Il a visé des civils, des forces dirigées par les Kurdes, des soldats syriens ou des combattants pro-iraniens alliés de Damas, tout en menant aussi des attaques en Irak, pays voisin où il s'était emparé de larges territoires à partir de 2014, avant de les perdre en 2017. Le 1er août, sept personnes incluant cinq soldats syriens avaient péri dans une attaque de l'EI contre un convoi de camions-citernes transportant du carburant dans une zone désertique du centre de la Syrie, selon cette même source.