La piscine affiche déjà complet en accueillant plus de 1100 adhérents. La seule piscine existante ouverte au grand public, si l'on excepte celle située dans la zone militaire, au niveau de la ville et de la wilaya de Blida, inaugurée récemment, connaît une grande affluence due à la persistance de la canicule. Cette ouverture a donné beaucoup de joie et d'espoir aux riverains, jeunes et moins jeunes, qui y viennent nombreux. Les responsables ont rencontré des problèmes pour contenir le nombre de jeunes venus s'inscrire. Pour ce faire, ils ont opté pour le système d'abonnement au lieu de paiement de séances par ticket. La piscine affiche déjà complet en accueillant plus de 1100 adhérentes et adhérents. Il y a deux catégories: les moins de 14 ans, filles et garçons qui paient 600,00 DA le mois. Les restants sont séparés, hommes et femmes, pour permettre à la gent féminine de s'adonner à son sport favori. L'abonnement est de 800,00 DA, à raison de deux entraînements par semaine. Malgré ce prix relativement élevé, il est difficile de faire admettre aux chefs de famille, qui retournent bredouille sans pouvoir inscrire leurs enfants, l'indisponibilité des places pour cet été. D'aucuns crient au scandale, en soupçonnant les responsables de faire du favoritisme. Ces derniers réfutent ces arguments, en notant que les premiers venus sont les premiers servis. Il s'agit d'une piscine semi-olympique de 25 mètres de long, à même de recevoir les compétitions au niveau national et même international. Elle dispose d'un gradin pouvant accueillir une centaine de personnes et de toutes les commodités d'une piscine moderne: adaptation de l'atmosphère interne avec la température de l'eau, traitement et renouvellement partiel de l'eau, etc. Pour le moment, les adhérents sont recrutés parmi le grand public, soit pour assurer une formation future, soit pour le loisir et le plaisir. A l'avenir, les responsables envisagent d'entretenir des relations conventionnelles de travail avec les associations sportives et les oeuvres sociales des entreprises, pour répondre à leurs besoins et participer ainsi à la compétition nationale. Malgré cet acquis, on déplore quand même un manque flagrant d'infrastructures sportives notamment dans cette discipline, au niveau de la wilaya. Une seule piscine ne peut satisfaire la demande exprimée. En tout cas, commente Nasrdine Feghoul, «c'est une bonne chose de débuter ainsi». D'autres piscines sont souhaitées, notamment au niveau des daïrates, pour permettre le développement de la natation. Alors peut-on espérer la naissance de nouveaux Iles à partir de la capitale de la Mitidja. Pourquoi pas?