D'une importance capitale pour la concrétisation des objectifs fixés dans le cadre de la relance économique, la réalisation d'infrastructures de bases et de réseaux de transports demeurent des supports incontournables pour le développement des secteurs stratégiques. C'est dans cette optique que le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rakhroukh et le ministre turc des Transports et de l'Infrastructure, Abdulkadir Uraloglu, ont exprimé, jeudi à Alger, leur volonté de concrétiser des projets communs dans le secteur des travaux publics, notamment la réalisation de lignes ferroviaires. Un axe d'échange susceptible d'opérer de réelles améliorations dans la mise en place de bases solides pour soutenir les réalisations en cours, et conférer au secteur des travaux publics la possibilité de contribuer à l'émergence d'une dynamique forte, à hauteur des défis à relever. C'est précisément ce contexte axé sur le renforcement de la coopération entre les deux pays, qui a prévalu lors du forum économique algéro-turc du secteur des travaux publics. À ce titre, le ministre a indiqué que «le forum ouvrira la voie à de nouvelles opportunités pour les hommes d'affaires et les entreprises des deux pays afin d'examiner la possibilité de mettre en place des projets dans le cadre de partenariats communs, ce qui permettrait l'accès aux marchés internationaux». Il faut dire que toute l'importance de cette orientation réside dans l'amélioration de l'environnement de l'investissement à travers le renforcement des moyens de transport et de logistique, en vue d'une exploitation optimale des ressources stratégiques. À ce titre, il est important de souligner que la dynamique qui a caractérisé ces dernières années, s'est particulièrement articulée autour de l'entrée en exploitation des grands projets miniers, qui demeurent dans la nécessité d'une synergie avec les acteurs de la scène économique. C'est dans cette optique que Rakhroukh a rappelé «les investissements engagés par l'Algérie ces dernières années dans le secteur des travaux publics et des infrastructures de base, notamment pour les installations ferroviaires visant à élargir le réseau ferroviaire national qui va relier les différentes régions du pays (sud et nord) et s'étendre à quelques pays africains voisins». Il y a lieu de convenir que ce volume de réalisations associées aux nouvelles dispositions d'investissement, et de facilitations, confère à la destination «Algérie» une crédibilité, et une attractivité nouvelle, qui ne manquera pas de se renforcer à travers de tels partenariats. D'où l'appel du ministre à l'adresse des hommes d'affaires et les entreprises turques, les exhortant à «développer leurs activités et à exploiter davantage les opportunités d'investissement diverses et importantes, et à contribuer à la réalisation de projets communs dans le domaine des infrastructures de base, grâce aux avantages et aux incitations substantiels accordés par l'Algérie aux investisseurs étrangers». De même importance, le renforcement des relations entre les deux pays, ne manquera pas de consolider la position des deux économies sur le plan régional et international. C'est dans ce sillage que le ministre turc est revenu sur «le travail en cours pour développer davantage les relations algéro-turques, notamment à travers la relance de projets communs dans divers domaines. l'Algérie et la Turquie ont les moyens d'être au sommet, de par leur position géographique en Méditerranée».