Le week-end dernier, des éléments de la sûreté urbaine de la wilaya de Béjaïa ont réussi à arrêter un jeune homme de 33 ans, en lien avec une affaire de publication de photos et de vidéos sur les réseaux sociaux sans le consentement de la propriétaire, qu'il ne cessait de menacer. Elle faisait suite à une plainte déposée par une jeune fille de 27 ans pour menaces et chantage, oeuvre d'une personne avec qui elle entretenait une relation amoureuse via les réseaux sociaux. À la suite de désaccords entre eux, le maître-chanteur n'a pas trouvé mieux que de publier sur les réseaux sociaux des photos et des vidéos de la victime alors qu'elle se trouvait dans une position suggestive. Pis encore, il la menaçait d'en publier davantage si elle insistait sur l'idée d'une séparation. Une vaste opération de recherches et d'enquêtes a été alors enclenchée par les services de police qui ne tarderont pas à identifier le suspect résidant à Alger. Aidés par la victime, ils parviendront à l'arrêter. Un dossier pénal a été constitué à l'encontre du suspect pour publication de photos et de vidéos sur les réseaux sociaux sans le consentement de sa propriétaire, aggravée par des menaces. Il a été présenté devant les autorités judiciaires compétentes et après la comparution immédiate, un mandat d'arrêt a été émis contre lui. Dans une autre affaire, les éléments de la sûreté urbaine ont arrêté, le week-end dernier, un jeune homme de 20 ans spécialisé dans la vente et la commercialisation de drogues et de psychotropes dans la ville de Béjaïa. Faisant suite à une information selon laquelle un groupe de jeunes écoulait des psychotropes à proximité de la cité Sidi Ahmed, un plan d'intervention a été immédiatement élaboré avec des policiers, notamment en civil. Un autre suspect a été arrêté en flagrant délit alors qu'il s'apprêtait à vendre une capsule de psychotropes à un jeune homme de 20 ans. Immédiatement, les lieux ont été perquisitionnés. Le suspect était en possession d'une quantité de psychotropes Prégabaline, en plus d'une somme d'argent s'élevant à 3500 DA, considérée comme le revenu de la vente. Un dossier pénal a été constitué contre les deux suspects pour détention et vente illégale de psychotropes; ils ont été présentés devant les autorités judiciaires compétentes. Après la comparution immédiate, le principal suspect a été condamné à une peine de six mois d'emprisonnement ferme, assortie d'une amende de 50000 DA. Quant au deuxième suspect, il a été condamné à six mois de prison ferme et à une amende de 50000 DA.