Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a mis en avant l'attachement de l'Algérie à défendre les intérêts et les causes du continent africain à la faveur de son mandat dès janvier 2024 au Conseil de sécurité de l'ONU. Un mandat que le Président s'est engagé à consacrer au continent africain et d'en faire un porte-voix de solidarité, de coopération et d'entraide entre les pays et les peuples africains, a-t-il affirmé, car «conscient du destin commun qui nous lie face aux défis qui nous guettent tant sur le volet géopolitique que sur les dimensions sécuritaires, socio-économiques et environnementales». S'exprimant à la clôture de la première session de formation organisée par l'Institut diplomatique et des relations internationales (Idri) au profit des cadres diplomatiques africains accrédités à Alger, le ministre a réitéré l'engagement de l'Algérie à plaider les causes des pays du continent. Ahmed Attaf a affirmé l'engagement du président de la République à faire du prochain mandat de l'Algérie au Conseil de sécurité une tribune en faveur du continent africain et un porte-voix de solidarité, de coopération et d'entraide entre les pays et les peuples africains. Il a indiqué que «le président de la République est conscient du destin commun qui nous lie face aux défis qui nous guettent, tant sur le volet géopolitique que sur les dimensions sécuritaires, socio-économiques et environnementales». Ahmed Attaf a mis en exergue le caractère «unique et singulier» de la politique étrangère de l'Algérie dans sa «dimension africaine». Il a ajouté que cette position «n'a eu de cesse de se raffermir sous la direction du président de la République qui lui a conféré une orientation stratégique, en sus des engagements importants et des efforts inlassables qu'il avait initiés, notamment dans les trois principaux volets. Il s'agit, de sa détermination à «relancer la corrélation entre le développement et la sécurité pour libérer le continent des dangers des conflits armés et faire face aux différents défis transfrontaliers», a-t-il dit. Cela «s'est traduit dans les efforts consentis par l'Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (Aldec), initiée par le président de la République», a souligné le ministre. À cet effort se sont ajoutées «d'importantes ressources qui ont été allouées afin de renforcer ses capacités pour la consécration de la profondeur africaine de l'Algérie et la contribution au financement des projets de développement répondant aux besoins essentiels de nos frères, avec qui nous partageons les préoccupations et les aspirations de notre continent», a-t-il poursuivi. Ahmed Attaf a rappelé que l'Algérie «veille toujours à accorder une place centrale à son appartenance africaine parmi les priorités de sa politique étrangère». Une place, poursuit-il, qui s'illustre dans le caractère authentique de la politique algéro-africaine qui a toujours été un acteur dans les mutations majeures qu'a connues le continent. À commencer par les questions de libération et de décolonisation, en passant par la constitution et l'édification jusqu'à l'ère actuelle marquée par le double défi: la sécurité et le développement. Contexte de crises multiples dans la région du Sahel oblige, le ministre a mis en avant l'adoption, par le président de la République, de la démarche proactive pour contribuer à la résolution des crises et des conflits dans le cadre du principe des solutions africaines aux problèmes du continent. La démarche se résumait, a-t-il expliqué, dans l'initiative d'Alger pour une solution politique à la crise en cours au Niger.