Le Conseil national des droits de l'homme (Cndh) a salué les efforts déployés par l'Etat pour le bien-être des personnes âgées en leur garantissant un accès à la prise en charge sanitaire et la procédure de la médiation familiale et sociale, afin de les maintenir au sein de leur famille. Dans un communiqué publié samedi, veille de la Journée internationale des personnes âgées, célébrée 1er octobre de chaque année, le Cndh a estimé que la médiation familiale, régie par le décret exécutif depuis février 2016, revêt une «importance capitale», soulignant la nécessité de la renforcer par tous les moyens disponibles. Rappelant que «le mécanisme de médiation sociale et familiale est une mesure préventive visant à résoudre tous les conflits qui pourraient survenir au sein de la famille, en particulier entre les ascendants et les descendants», le Cndh a souligné que ce mécanisme s'inscrivait dans le cadre des «mesures préventives visant à résoudre les problèmes familiaux, régler les conflits et à renforcer la cohésion familiale et sociale, afin de contribuer à la protection des personnes âgées au sein de la famille» et partant au sein de la société. Le Conseil a également estimé nécessaire l'accompagnement de cette mesure pour la rendre plus efficace à travers un soutien psychologique et social aux personnes âgées et à leurs familles, afin d'éviter les cas d'abandon ou de négligence. Le Conseil a enregistré avec satisfaction, dans ce sens, une «baisse continue du nombre de résidents dans les établissements d'accueil des personnes âgées, passant de 2185 personnes en 2010 à 1444 personnes en 2021», soit plus que la moitié parmi les résidents. L'Algérie a consacré ses «efforts dans la prise en charge sanitaire des personnes âgées à travers l'élaboration et la mise en oeuvre de programmes de protection de cette catégorie, notamment celles atteintes de maladies chroniques ou handicapées, tout en leur assurant un accès à tous les services liés aux soins, à la réadaptation et à la prise en charge psychologique».