Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun a précisé jeudi, que «Le nombre de sociétés ayant obtenu l'agrément pour l'exercice de l'activité de concessionnaire de véhicules neufs s'élève à 27, dont 24 qui se sont vus remettre une autorisation de régulation d'importation, procèderont à l'importation de 180.223 unités de véhicules, de motocyclettes, de camions et de véhicules agricoles». Une étape intermédiaire qui contribuera à réguler le marché en matière de prix dans un premier temps, dans le but d'asseoir des règles de commercialisation visant à aboutir à une disponibilité de véhicules à des prix abordables. D'où l'importance de permettre l'émergence d'un réseau de concessionnaires qui sera établi sur des bases distinguant l'activité d'importation de la construction automobile. À ce titre, le ministre explique que «l'octroi des agréments pour l'exercice de l'activité de concessionnaires de véhicules neufs intervient pour «désaturer le marché automobile, en attendant la concrétisation des projets ayant obtenu l'agrément pour la fabrication de tous types de véhicules». L'objectif étant de faire de ce secteur un pan incontournable de l'économie nationale, notamment après la mise en place des nouvelles dispositions d'investissement, qui tendent à renforcer l'établissement d'un tissu conséquent de sous-traitants dans le cadre de la concrétisation des taux d'intégration fixes par les cahiers des charges dédiés à cette activité. Il va sans dire que l'aboutissement à ces résultats nécessite une organisation basée sur une vision à long terme, où l'industrie automobile demeure un défi économique, qui impose une rupture nette avec les anciennes pratiques, et une gestion transparente essentiellement portée sur l'optimisation des résultats d'exercices. C'est dans ce sillage que le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique a souligné que «son département oeuvre à asseoir les bases d'une véritable industrie automobile en Algérie, et à développer cette filière à travers des projets industriels concrets», indiquant que le projet de l'usine «Fiat» à Oran enregistre «un progrès important», le premier véhicule devant sortir de l'usine en décembre 2023». Une chronologie qui met en avant l'importance d'amorcer les premières actions de production, en même temps que le rétablissement du marché, afin de réduire tous les écarts de disponibilité, et par conséquent les situations de crise. Dans ce sens, le ministre souligne qu' «avec l'entrée en production, localement, des véhicules de diverses marques en 2024, et le démarrage de l'activité des concessionnaires automobiles, le marché connaîtra une augmentation en termes d'offres, ce qui contribuera à alléger la pression actuelle». Dans le detail, M. Aoun précise qu' «En décembre prochain, le montant total consacré à l'importation de véhicules atteindra 2,6 milliards USD, dont 40% ont été consommés jusqu'à ce jour. 40.000 véhicules de la marque «Fiat» seront importés d'ici la fin de l'année en cours, lesquels s'ajouteront aux 35.000 déjà importés (même marque), en sus de l'importation de 10.000 véhicules de la marque «JAC» avant l'année 2024».