L'offensive du Hamas est un acte courageux de combattants palestiniens qui démontrent une détermination à ne pas abandonner face à l'ennemi israélien. L'aspiration à la liberté est plus que jamais vivante dans le cœur des Palestiniens. Lesquels étaient systématiquement agressés chez eux dans les lieux même de l'Islam. La série de provocations inqualifiables perpétrées par des sionistes contre la Mosquée El Aqsa a suscité une grande colère dans les milieux populaires, jusqu'à ce que la goutte ait débordé du vase. Il est évident que l'offensive d'hier a d'innombrables d'autres motifs tous recevables, il n'en demeure pas moins que les humiliations que les sionistes voulaient faire subir à la première Qibla de l'Islam aura été un signal fort, en ce sens que les Palestiniens ont bien vu que personne, dans la communauté internationale et proche d'Israël n'a pris l'initiative d'interpeller l'Etat hébreux pour que cessent les actes de vandalisme ciblant El Aqsa. Cette personne-là, qui a toujours fait la sourde oreille malgré les appels des fidèles du monde entier, existe bel et bien. Ce n'est autre que le président du comité El Qods à qui revient la responsabilité de veiller au respect de cet édifice sacré de l'Islam. Il s'est engagé à en sauvegarder l'intégrité, à défendre sa sacralité et en promouvoir le symbole qu'il représente. Le roi du Maroc Mohammed VI est cette personnalité qui a hérité de son père Hassan II, cette responsabilité devant les musulmans du monde entier. Très proche des autorités israéliennes, dont il assume ostensiblement l'amitié, Mohammed VI n'a à aucun moment usé de cette proximité avec le Premier ministre et le président d'Israël pour les rappeler à leur devoir de sauvegarder l'intégrité du lieux de prière des musulmans. Les assauts répétés de sionistes radicaux contre El Aqsa n'ont jamais été suivis par une quelconque condamnation de sa part. Bien au contraire, il a toujours préféré la posture de l'autruche à chaque provocation sioniste. De fait, le roi du Maroc est coupable de non-assistance à des fidèles en danger, persécutés par la horde de sionistes. En laissant les choses dégénérer, alors qu'il avait la pleine responsabilité et les moyens d'arrêter les agressions, Mohammed VI tombe, de fait, dans la poubelle de l'Histoire.