«Sous la direction du président Abdelmadjid Tebboune, l'Algérie s'engage en tant que force d'équilibre, assurant ses devoirs et responsabilités dans la promotion de la sécurité, de la stabilité», a déclaré, hier, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, lors de la célébration de «la Journée de la diplomatie algérienne» au siège de son département. Dans un long discours, le ministre des Affaires étrangères a souligné le rôle avant-gardiste de la diplomatie algérienne. Elle a soutenu les mouvements de libération comme elle a farouchement défendu le droit des peuples à l'autodétermination. Par son action vigoureuse, elle a également consacré le droit des pays du tiers-monde à réaliser le développement économique, tout comme les autres nations du monde. «La diplomatie algérienne a révélé les failles du système international et a affirmé la nécessité de construire un nouvel ordre mondial basé sur le respect mutuel, l'égalité souveraine et l'interdépendance équitable», a noté Attaf dans son discours. Par ces actions multiples, a ajouté le ministre des AE, notre politique étrangère a établi la position spéciale de l'Algérie en tant que médiateur international pour résoudre les crises. «Le rôle de l'Algérie en tant que médiateur international est une source de fierté et d'inspiration pour le monde, et nous espérons que ce noble travail se poursuivra pour construire un monde meilleur pour tous», s'est réjoui Ahmed Attaf. Reconnaissant, le ministre des Affaires étrangères a relevé que c'est le président Abdelmadjid Tebboune qui a donné un nouveau souffle à la diplomatie algérienne en l'ancrant dans les principes et les valeurs hérités de notre révolution de libération. «Il en a fait «une politique nationale authentique, déconnectée d'un système politique spécifique ou de besoins personnels à court terme, comme cela a pu être le cas dans un passé récent», a-t-il affirmé. En renforçant son rôle dans ses sphères d'appartenance arabes, africaines et euro-méditerranéennes, en approfondissant les relations de coopération et de partenariat avec les pays européens et l'Union européenne, et en renforçant sa présence sur les continents américain et asiatique, «l'Algérie s'engage en tant que partenaire dévoué à contribuer à la promotion de la coopération internationale. Pour Ahmed Attaf, ces efforts du président Tebboune n'ont pas été vains puisqu'ils ont été consacrés par l'élection de l'Algérie en tant que membre du Conseil de sécurité, «une légitimation internationale étendue qui encourage notre pays à continuer son rôle et à soutenir les priorités qu'elle a définies pour son prochain mandat au sein de cet organe central des Nations unies». Dans ce sillage le ministre des Affaires étrangères a lancé à la communauté internationale: «Le moment est venu de dépasser la logique de l'indifférence et de l'insuffisance des efforts face aux crises. Il est temps de s'occuper activement et réellement de ces crises jusqu'à parvenir à des solutions durables», a déclaré Attaf. Cette conviction profonde de la nécessité d'agir pour atténuer l'impact des situations tragiques qui nous entourent a été le principal moteur des initiatives présentées par le président Abdelmadjid Tebboune. Des initiatives qui visent à élaborer des solutions pacifiques aux crises, en particulier en République du Niger et au Mali. Cette conviction a également été à l'origine des efforts réussis supervisés par le président de la République pour contribuer à l'unification des rangs palestiniens. À ce propos, il a rappelé que l'Algérie ne renoncera pas à son soutien aux causes justes, en tête desquelles se trouve le droit du peuple palestinien à établir son Etat indépendant avec Jérusalem comme capitale sacrée. «Les situations tragiques que traverse actuellement la région ne sont que le résultat du déni de ce droit inaliénable et intemporel», a-t-il insisté. Le peuple sahraoui, quant à lui, continue de subir le refus de ses droits et de ses aspirations, d'être privé de l'occasion d'exprimer ses choix. Il a le droit de déterminer son propre destin, de réclamer la fin de l'occupation de ses terres, et il a le droit d'enterrer le chapitre douloureux du dernier bastion colonial sur notre continent, conformément aux décisions légitimes des Nations unies et de l'Union africaine.