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Les filons de la nouvelle Algérie
Sécurité énergétique et dimension géopolitique
Publié dans L'Expression le 10 - 10 - 2023

De tout temps, la notion de sécurité énergétique a profondément sous-tendu la définition des politiques énergétiques dans le monde et des rapports entre pays. Au cours de ces trois dernières années, le président de la République a focalisé son attention sur le dossier de la sécurité énergétique, garante de l'indépendance politique et de la souveraineté nationale. L'action diplomatique et la position énergétique de l'Algérie au sein de l'Opep et de l'Opep+ ont permis de désamorcer bien des crises et d'asseoir une stabilité durable, notamment avec les alliés naturels du pays. Depuis, le pays a gagné en réalisations en réussissant le pari de lancer des programmes ambitieux, en vue de renforcer son potentiel énergétique, d'enrichir son mix énergétique et de consacrer concrètement la transition énergétique.technique de la Sonelgaz annonçait les offres financières retenues, des entreprises sélectionnées au titre du projet de réalisation des 15 stations photovoltaïques solaires, d'une capacité de 2.000 MWc. Il s'agit là d'un projet phare et historique, qui va propulser l'Algérie au- devant de la scène énergétique continentale, et ouvrir une dimension nouvelle, impliquant une transition énergétique, synonyme d'indépendance et de prospérité économique. Cette même transition énergétique, devra concourir au renforcement et à la consolidation de la sécurité énergétique, condition sine qua non à une indépendance énergétique et à une souveraineté politique et diplomatique assumées. Consciente des enjeux et défis de la géopolitique mondiale, l'Algérie a réussi à transcender les difficultés techniques et technologiques, en vue de lancer sa transition énergétique. Il convient de souligner qu'un tissu industriel impressionnant s'est développé autour du projet de l'énergie solaire «Solar 1.000». Cela est d'autant plus encourageant, que le développement du contenu local a été au coeur de la politique de transition énergétique du pays, à travers l'exigence d'un taux d'intégration conséquent dans tous les projets des énergies renouvelables (EnR), notamment. L'Algérie reste consciente que pour réussir la transition énergétique, une maîtrise technologique doit être assurée.
Vers un statut de leader continental des Enr
Sur fond de partenariats avec divers pays européens, notamment via le dialogue stratégique avec l'UE, l'Algérie a su développer une stratégie de coopération bilatérale et multilatérale bénéfique, en vue de lancer des projets d'exportation des énergies renouvelables, notamment vise aussi à acquérir la connaissance et la nouvelles. Il y a quelques semaines, le projet de gazoduc algérien SoutH2 corridor, qui a détrôné celui franco-marocain, a été à l'honneur à Munich où une délégation algérienne a séjourné, en milieux d'acteurs internationaux majeurs de l'hydrogène vert. Avec les allemands, les algériens développent actuellement un riche programme de collaboration pour le développement de l'hydrogène vert. Des séminaires, des rencontres, des échanges bilatéraux, des ateliers de formation, des voyages d'hommes d'affaires des deux pays sont organisés régulièrement, qui ont déjà abouti à une série de mesures concrètes sur le terrain.
D'ailleurs, le SoutH2 corridor est destiné à l'acheminement des énergies nouvelles, dont l'hydrogène vert avec un volume annuel de plus de 4 millions de tonnes, devant être pleinement opérationnel d'ici 2030. le, programme de coopération algéro-allemand comprend également le développement de la filière de l'ammoniac vert, ainsi que les filières industrielles stratégiques. Parallèlement à cela, l'Algérie diversifie ses partenariats en développant une stratégie de coopération basée sur le partage de connaissance et le transfert des technologies. C'est le cas du partenariat d'excellence développé avec l'Italie, allié classique de l'Algérie, notamment dans le transport de l'électricité et de l'hydrogène aussi. D'autres pays nordiques sont également dans la liste des partenaires de l'Algérie, en vue de développer les filières des EnR, surtout avec le potentiel énergétique dont dispose le pays, en matière de solaire, éolien et autres.
Sonatrach, fer de lance énergétique de l'Algérie
Tout d'abord, sur le plan des hydrocarbures, l'Algérie a sérieusement développé son potentiel des énergies fossiles, en optant pour un renforcement des efforts d'exploration et une revitalisation des rendements des gisements existants. Ce qui permettra d'améliorer et de renouveler les réserves et de renforcer les capacités de production, en vue d'un meilleur développement de la pétrochimie et du raffinage d'autre part. Dans ce cadre, il est important de souligner la position stratégique qu'occupe la compagnie nationale Sonatrach, sur le continent et dans le monde, au cours de ces dernières années. Fer de lance de l'économie algérienne et de l'industrie énergétique, le groupe Sonatrach a su relever les défis auxquels faisait face l'Algérie au cours de ces années, particulièrement mouvementées, où la géopolitique mondiale s'est affolée de manière inattendue.
Le président de la République n'avait-il pas qualifié Sonatrach de «l'un des puissants leviers de la souveraineté nationale». Après la crise sanitaire de Covid-19 provoquant le ralentissement de l'économie mondiale, sans compter l'éclatement du conflit ukrainien, qui a provoqué une crise énergétique mondiale sans précédent, l'Algérie n'avait d'autre choix que de suivre la cadence. Principal pourvoyeur de l'économie nationale, il était normal que le secteur fasse l'objet d'une mue profonde et adaptée. C'est ainsi, qu'au cours de ces deux dernières années, la compagnie pétrolière a engagé des plans multiples, comme ceux visant à accroître les opérations d'exploration. Entre 2020 et 2022, pas moins de 35 nouvelles découvertes d'hydrocarbures avaient été enregistrées, dont 34 découvertes en effort propre de Sonatrach. Des efforts qui ont amené à accroître considérablement les capacités de production et d'exportation du pays et de renforcer son statut de fournisseur énergétique fiable de l'Europe. Sur le plan des infrastructures de base, l'Algérie a beaucoup investi dans les installations de transport de gaz, notamment le développement des gazoducs, comme c'est le cas avec le projet de transsaharien (Nigal), reliant l'Algérie au Nigeria, en vue d'alimenter l'Europe en gaz. Le pays a également investi lourdement dans les ports et les terminaux de GNL, renforçant ainsi la capacité opérationnelle à l'export.
Aujourd'hui, l'Algérie a cessé d'importer les carburants et compte même, dans l'immédiat, devenir un exportateur continental de carburants. Pour les besoins en carburants, la production a augmenté de 200.000 tonnes pour atteindre 1, 050 million de tonnes. Idem pour les fertilisants et les engrais, que l'Algérie a commencé à produire, en lançant depuis peu des partenariats avec des sociétés chinoises et truques de renommée, ainsi que d'autres. L'Algérie nouvelle n'est pas un vain mot, ni un slogan creux. C'est réellement une machine gigantesque en marche.
Sonelgaz sur les traces de Sonatrach
En matière d'électricité, l'Algérie peut se targuer d'être à l'abri de toutes complications, grâce à une capacité de production de 20.000 MW, pour une consommation située entre 12.000 MW et 16.000 MW. L'Algérie est l'un des grands pays au monde a assurer de meilleures performances en matière d'accès à l'énergie dans le monde, avec un taux d'électrification de 99% et un taux de pénétration en gaz naturel de près de 62%. Sonelgaz continue de se déployer sur le continent africain, notamment au Niger où elle compte développer un nouveau partenariat avec Nigelec, en matière de production et de formation. En plus de la Libye et la Mauritanie, Sonelgaz est également présente dans cinq autres pays où elle développe son savoir-faire au grand bonheur des populations africaines.
Les mines, cet autre gisement énergétique
Mais la sécurité énergétique passe aussi par une exploitation optimale et judicieuse des ressources minières du pays. Or, l'un des enjeux majeurs de la géopolitique mondiale aujourd'hui, est sans nul doute les terres et les matériaux rares, au coeur d'une géopolitique impitoyable. C'est le cas pour la révolution des industries électriques, notamment dans leurs volets batteries et véhicules électriques, qui ont bouleversé les donnes géopolitiques, donnant lieu à des tiraillements et des conflits sans communes mesures dans l'histoire. L'Algérie, dans ce sillage, a su tirer son épingle du jeu, en se lançant dans une stratégie de valorisation de ses ressources minières et d'investissements à grande échelle dans l'exploitations des grands gisements stratégiques, tels que Gara Djebilet, Tébessa et Amizour. Ces projets stratégiques et structurants ont été réactivés sous l'impulsion du président de la république, qui a fait montre d'une intransigeance remarquable, quant à entreprendre les mesures nécessaires, afin d'aboutir à l'exploitation de ces gisements dans l'immédiat.


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