Sur un rythme soutenu, la numérisation de l'administration fiscale, entame une nouvelle étape de ce défi qui consiste à valoriser les résultats des premières actions en vue d'établir un réseau numérique dédié essentiellement à faciliter l'accès aux services fiscaux classiques. C'est dans cette optique que le ministre des Finances, Lâaziz Faïd a indiqué lors d'une visite à la Direction régionale des impôts de la wilaya d'Alger, pour s'enquérir du déroulement des portes ouvertes organisées par la DGI sur ses services numériques, qu' «après le succès de l'opération de déclaration fiscale en ligne, il faut oeuvrer à sa généralisation et à l'extension du paiement des impôts en ligne en vue d'atteindre le plus grand nombre de centres d'impôts avant la fin de l'année».Il faut dire que l'importance de ces opérations s'articule autour de l'éradication de toutes les niches de corruption et de bureaucratie, d'un traitement rapide des préoccupations des contribuables, et autour du renforcement des capacités de recouvrement de l'administration. L'objectif étant d'atteindre un équilibre en matière de gestion qui permettrait de répondre aux attentes des citoyens, et conférer à l'administration fiscale de contribuer à la concrétisation des programmes de développement à travers une gestion efficiente des revenus et leurs impacts sur le citoyen. Dans ce sillage,Faïd a tenu à préciser que «la déclaration et le paiement en ligne sont désormais une réalité, après la mise en place de tous les équipements de numérisation des opérations fiscales», appelant les responsables du secteur à «se rapprocher des contribuables et à leur expliquer la méthode de déclaration et de paiement en ligne. La prochaine étape sera d'oeuvrer à permettre au contribuable de déposer son dossier en ligne». C'est ce qui explique clairement l'ultimatum fixé à la fin de cette année, et l'importance des actions en cours. Autrement dit, le parachèvement de ces actions et la modernisation des services de paiement et de déclaration, interviendront comme des éléments accélérateurs pour la mise en place de nouveaux systèmes de gestion dont la finalité est sans conteste d'arriver à une relation entre l'administration fiscale et les contribuables établis uniquement en ligne. Un objectif qui nécessite une mobilisation forte des services fiscaux, et une prise de conscience conséquente des contribuables, en vue d'optimiser l'action fiscale à travers le gain de temps, la simplification des services, et l'instauration des éléments de traçabilité et de transparence. À ce propos, le grand argentier a souligné «la poursuite des efforts de sensibilisation menés par le secteur. les '' portes ouvertes nationales'' organisées sous le thème «Services numériques pour simplifier et améliorer la qualité des prestations fournies aux citoyens et aux contribuables»,lesquelles seront suivies d'une campagne de sensibilisation sur l'éducation financière le mois de novembre prochain». Autant dire que ces nouveaux moyens d'exploitation et de gestion des données ne manqueront pasd'avoir des impacts positifs sur l'économie nationale dans la mesure ou ils contribueront à faciliter l'acte d'investir et de création de richesse et d'emploi. Dans le détail, il est précisé que les services numériques de la DGI concernent «l'immatriculation fiscale, la validation du numéro d'identification fiscale (NIF), et les procédures fiscales à distance, à travers les systèmes «Jibaya'tic», développés par la DGI, et «Moussahama'tic» (le portail numérique pour la déclaration et le paiement des impôts à distance), en plus des services disponibles sur le site web de la Direction dont le téléchargement de documents et de formulaires fiscaux.