Docteur Ahmed Bensaada, auteur et analyste politique a été reçu, hier, dans l'émission L' Invité de la Rédaction », diffusée par la radio chaîne 3 pour aborder le thème « Les dessous de certaines ONG qui prennent pour cible l'Algérie » et qui les finance et quelles sont leurs ramifications ? Le docteur Ahmed Bensaada a répondu sur la question inhérente à l'affaire de l'ex-ministre de la Défense nationale, Khaled Nezzar, en rappelant que cette affaire « cible surtout et en premier lieu, l'institution militaire, à savoir, l'ANP », a-t-il affirmé. Bensaada a disséqué l'ONG suisse qui était derrière l'affaire Khaled Nezzar, Trial International, en l'occurrence. Dans ce sens, Bensaada n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour signifier que « Dans cette situation, ce n'est pas l'ancien ministre lui-même qui est visé, c'est notre institution militaire. Nous savons tous que toucher à l'institution militaire, c'est toucher à la colonne vertébrale de notre pays », a-t-il rétorqué. Il a en outre rappelé que ladite ONG suisse vise à s'ingérer dans les affaires internes du pays. Surtout que des tentatives de plusieurs ONG se sont soldées par un cuisant échec depuis l'émergence de prétendus « printemps arabes ». Ahmed Bensaada rappelle que l'Armée nationale populaire a mené une lutte sans relâche contre l'extrémisme et le radicalisme islamistes. Cette attitude ne peut être oubliée ni tolérée par les ennemis de l'Algérie souveraine. À ce propos, il souligne que « cette ONG s'en prend à l'Armée algérienne qui a défendu le pays et le peuple des affres de l'islamisme radical. Sans l'armée, le pays aurait coulé sous la violence. Il n'est pas question que Trial International touche à l'institution militaire alors qu'elle a des reproches à se faire de par son financement et ses positions politiques », a-t-il martelé. Il dissèque la genèse et les inféodations de l'ONG suisse, Trial International et explique amplement comment est financée et quels sont ses promoteurs. Bensaada a indiqué dans le même sillage que « de nombreuses ONG constituent des armes de nombreux pays occidentaux. Les pays occidentaux ont des armes. Trial International fait partie de ces armes de la guerre de 4e génération. Ceux qui financent Trial International ne sont pas loin de la politique. Ce sont des Etats et des ministères des Affaires étrangères », a-t-il rappelé. Pour Ahmed Bensaada, l'indépendance d'une ONG est un critère essentiel en termes de crédibilité. Dans ce registre, Bensaada a précisé qu'« une ONG crédible doit être totalement indépendante financièrement et politiquement. Trial International n'est indépendante ni financièrement ni politiquement », a rapporté l'auteur et analyste politique, Ahmed Bensaada. Bensaada en poursuivant son analyse, a fait allusion à l'affaire Khaled Nezzar dont l'ONG Trial International avait saisi la justice suisse en rappelant le lien qui existe avec la nébuleuse islamiste qui n'a pas tardé à sortir de sa tanière pour mener une campagne tambour battant contre l'Algérie et son Armée nationale populaire. Dans ce sens, Bensaada a déclaré que « nous avons vu des anciens du FIS dissous se montrer et discuter sur les chaînes européennes et même sortir des communiqués. Pourquoi Trial International ne juge pas les islamistes radicaux et les djihadistes », a-t-il rappelé. Pour Bensaada, il y a plusieurs raisons qui expliquent cet acharnement des ONG inféodés aux puissances étrangères, surtout Trial International. Il a expliqué que « si les ONG mettent l'Algérie dans leur ligne de mire, c'est pour plusieurs raisons. Premièrement, sa position géostratégique, deuxièmement, ses ressources minières et pétrolières et surtout ses positions politiques solides et indéfectibles », et d'ajouter : « Il est donc impossible que l'Algérie ne soit pas visée », et il termine avec une phrase significative et révélatrice de cet acharnement de l'ONG suisse, Trial International en soulignant que « La non-reconnaissance d'Israël et la défense des droits du peuple sahraoui mènent à ce que les puissances étrangères occidentales ne soient pas d'accord avec l'Algérie et mobilisent les ONG pour salir son image à l'international », a-t-il signalé.