«Il est des gens avec lesquels on ne doit jamais se réconcilier, les traîtres et les fourbes.» (Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles ). Durant notre jeunesse, la prononciation du mot «suisse» nous renvoie au petit fromage frais, mais aussi au mot «banque» à force d'entendre des histoires d'argent volé, caché en «Suisse» ! Au fil du temps, notre subconscient n'a retenu que le mot «banque» entretenu et qu'alimente une réalité suisse immuable dans ses relations avec le monde de l'argent. A un moment, cette Suisse nous apparaissait comme état dont le particularisme est sa neutralité, et sa terre un havre de paix. Comme le temps peut révéler beaucoup de choses, cette Suisse s'est révèlée avec une autre dimension, avec d'autres mœurs! La justice Suisse revient sur le dossier après l'avoir classé en 2017 Notre sujet concerne cette Confédération parce qu'elle se distingue en ce 21e siècle (en fait depuis toujours) – surtout depuis ce conflit en Ukraine, qui a mis à nu tous les états qui se targuent d'être les défenseurs inégalés de valeurs humaines dont ils auraient l'apanage – des autres pays par sa « neutralité » déclarée cardinale et infaillible, sa propension à servir de «médiateur» dans les conflits et sa révulsion des ingérences dans les affaires des états souverains ! Ce qui est, en fait, loin d'être le cas comme nous allons le montrer suite à sa grave bourde envers de l'Algérie qui ne l'a jamais provoqué en la considérant avec respect. Notre ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a été contraint de donner une réponse claire, toutefois «diplomatique», suite à l'appel téléphonique, relatif à un dossier pénal, de son homologue suisse, Ignazio Cassis. La justice Suisse est revenue sur le dossier de l'ex ministre de la Défense algérien (âgé de 86 ans), classé en 2017, après un recours de Trial international (1) à l'initiatives d'ex-islamistes du FIS en fuite, qui l'accusent d'avoir été «complice » d'exactions qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité (non plus « d'auteur » comme précédemment), durant la guerre menée par l'armée populaire algérienne (ANP) contre le terrorisme des « groupes islamiques armés» (GIA), bras armé du Front islamique de salut (FIS). Une guerre de plus de 10 ans qui s'est terminée par l'anéantissement de ces groupes ! Cette affaire revient, par opportunisme, comme un cheveu dans la soupe après 12 ans, s'apparentant à une épée Damoclès ; comme un chantage ! On persiste donc dans la sape, via cette ONG Suisse Trial, en insistant à poursuivre le tombeur des terroristes du GIA-FIS et de leur régime théocratique sanguinaire. La justice suisse est-elle à cours d'affaires pour s'intéresser, de façon obsessionnelle, à notre ex ministre de la Défense pour des faits relevant de la défense de son pays contre la horde terroriste ? L'Algérie y voit une ingérence flagrante dans ses affaires visant, en fait, à décrédibiliser une Armée national populaire, menée sans doute par des cercles occultes ennemis de l'Algérie ! Les décideurs suisses ont dû interpréter sa circonspection et sa sagesse, devant cette affaire, comme une la faiblesse exploitable politiquement. La Suisse un Etat/ONG, havre financier pour les escrocs et les terroristes Notre réaction, par cet article, va être plus précise, plus directe, moins diplomatique, à l'attention des Suisses, de leurs gouvernants et autres décideurs ! La «neutralité» de la Suisse s'est effilochée et ICI (2,3) pour devenir aussi active et nuisible que les pays hostiles, mais sournoisement. Son engagement avec les « atlantistes » en sanctionnant la Russie (4) en est une des preuves. En fait, elle a toujours été ainsi. C'est dans l'adversité que les principes s'attestent ; qu'on reconnaît les vrais amis. La Suisse n'est autre qu'un état factice créé et /ou administré par de puissants oligarques essentiellement des Anglo-Saxons possédants des fortunes et des banques pour faire fructifier leur argent et capter celui des autres, issu de la rapine, sans se voir demander des comptes dans leurs pays. Ce sont eux qui dictent la politique de cet état ainsi que ses lois. La Suisse est leur paradis qu'ils ont doté d'institutions et de lois, dans leurs intérêts, en instaurant le « secret bancaire » flanqué « d'exceptions » (5) (pages 93 à 98 et 111 à 113) « pénales » (restreintes) et « fiscales », dans leurs propres intérêts. Pour les autres pays victimes, cette « exception » est inaccessible. Un état, instrument diversif du grand capital. Une sorte d'état/ONG – sous couvert de « neutralité » pour mieux tromper – dont la mission est de captiver toutes les illégitimités du monde pour les rendre licites dans le cadre de ses lois : argent volé ou détourné, argent de la corruption, argent de la drogue, hébergement et protection de criminels recherchés dans leur pays, autorisation d'associations de malfaiteurs sous couvert des droits de l'homme etc... un havre financier pour les escrocs, un ramassis de toutes les saloperies que la morale réprouve. Bien sûr qu'elle montre parfois des actes « d'état de droit » en actionnant la justice pour certains faits sans trop d'impact sur l'essentiel de leur politique prédatrice imposée. Cependant, mais elle prompte à prendre en charge à bras-le-corps les « affaires » quand elles nuisent aux pays qui ne sont pas dans le giron occidental impérialo-colonialiste ; même si ces « affaires » sont à l'initiative de terroristes, d'escrocs recherchés pour apologie du terrorisme, pour corruption ou escroquerie. Elle peut feindre ou simuler ce qu'elle voudra, elle reste dépendante des Anglo-Saxons et des lobbies sionistes. La Suisse est bien leur propriété par leur argent qu'ils transfèrent, issu du brigandage et du pillage. Elle est un « havre financier et de paix » pour eux comme elle est havre de paix pour les terroristes du monde ! La Suisse n'est qu'une imposture, drapée de neutralité et d'honnêteté, essaimée dans tous les pays sous couvert d'ambassades pour mieux gagner la confiance et pouvoir mieux duper ! C'est un Etat-espion au service de l'hégémonie anglo-saxonne. Une sorte de cheval de Troie imperceptible. Ce n'est pas un hasard si presque toutes les organisations dites « internationales » ont leur siège en Suisse. Ce pays vit des produits financiers des banques issus des spéculations financières sur des capitaux en grande partie illicites ; il n'a pas de ressources du sol et du sous-sol significatives. Sa richesse vient en particulier d'une loi bancaire notamment de son article 47 qui érige le «secret bancaire» (9) comme disposition inviolable. Une enquête collaborative titrée «Suisse Secrets» (10) basée sur une fuite d'informations issues de milliers de comptes du «Crédit Suisse», transmise à des journaux, montre la duperie pratiquée du fait de ce « secret bancaire ». Il est rapporté que la personne « anonyme » à l'origine de cette fuite a expliqué sa motivation ainsi : « le prétexte de la protection de la confidentialité financière n'est qu'une feuille de vigne couvrant le rôle honteux des banques suisses en tant que collaboratrices des fraudeurs fiscaux ». De la sorte, pour devenir un pays riche sans avoir de ressources naturelles, il faut être et faire comme la Suisse. N'importe qu'elle idiot peut comprendre que s'il y a «secret», il y a volonté de cacher une tromperie ! Le but, ici, n'est pas de révéler toutes les falsifications, les tripatouillages, les combines, des autorités suisses avec leurs banques – la presse, les livres, les déclarations foisonnent sur Internet – mais de montrer, sur ces bases, que cette Suisse n'est pas du tout celle que l'on fait miroiter au Monde. Son histoire n'est pas exempte d'immoralité pour prétendre donner des leçons de probité. Il nous paraît utile, toutefois, de citer quelques faits significatifs. D'après un article du «Monde Diplomatique» (11) la Suisse a été complice dans un partenariat actif et silencieux avec le nazisme selon le sociologue Jean Ziegler qui précise que sans l'aide financière des banquiers suisses, les nazis auraient abandonné la guerre dès 1942. «Aucun autre pays neutre — ni le Portugal ni la Suède — n'a accepté l'or volé des Allemands. Flairant des «affaires en or», les banquiers suisses ont joué les intermédiaires, les blanchisseurs de cet or provenant des banques des pays envahis ou des Juifs assassinés» (selon ce mensuel). La fermeture des frontières suisses en 1942 a livré des milliers de juifs à une mort certaine plus par vénalité que par racisme. Pour Ziegler, la Suisse n'est pas un pays neutre et terre d'accueil. Une certaine presse a signalé que les parlementaires fédéraux (12) le Conseil fédéral, les médias et la plupart des partis politiques sont américanophiles et/ou inféodés à l'UE et que c'est la caste des multimilliardaires qui décident de tout sur l'ensemble de l'occident. Sa neutralité est qualifiée de «coquille vide.» Les archives dévoilées (autrichiennes, allemandes, britanniques et américaines), ont révélé que le gouvernement fédéral ainsi que les industriels de l'armement suisses ont aidé le Reich à acheter les armes en échange de lingots d'or volés, et ce, jusqu'en 1945. Les consensus entre riches oligarques occidentaux – issue de la même doxa, voire les mêmes familles – sur la domination de leur classe a primé (et prime toujours) sur la morale. C'est encore le cas aujourd'hui au regard de leurs accointances avec ce que l'on nomme les «ukro-nazis» et les nationalistes intégraux.(13) Les USA tolèrent même leurs manifestations ! (14). Selon un article du site «Swissinfo» (15) datant de 2021, les banques suisses continuent d'autoriser l'argent illégal provenant des pays pauvres, signalant neuf milliards de francs répartis sur des centaines de comptes en Suisse, citant même une affaire de détournement de fonds publics vénézuéliens mettant en cause une banque helvétique sur huit. Ce scandale, selon des spécialistes, démontre l'échec du système anti-blanchiment d'argent mis en place par la Suisse. Romano Marco du Parti démocrate-chrétien suisse, dans les questions au Parlement (16) a soulevé en 2013 le problème des «entreprises de transfert d'argent et criminalité organisée». Il a relevé «l'existence de ces canaux permettant de transférer de l'argent sale à l'extérieur de nos frontières (revenus d'activités illégales, blanchiment d'argent ou financement du terrorisme international) est depuis longtemps connue par le biais de différents procès pénaux et de nombreuses enquêtes fédérales et cantonales (surtout liées au trafic de drogue, à la traite d'êtres humains et au blanchiment d'argent)». Algérie54 a rapporté que selon «The Financial Times» (17) le géant bancaire suisse UBS a mis la main sur le Crédit Suisse, en le rachetant, aurait réalisé un bénéfice trimestriel record qu'aucune autre grande banque au monde, comme JP Morgan, n'a égalé. L'énorme profit d'UBS proviendrait de ce l'on nomme le « badwill », une astuce par laquelle une entreprise achète un actif sous le prix réel selon l'expert Nourredine Legheliel cité, et de poursuivre «C'est largement sous-évalué, ce qui laisse supposer que cette affaire de rachat du Crédit Suisse reste un mystère et une «arnaque» savamment élaborée entre Suisses, sachant que seuls les étrangers qui étaient les principaux actionnaires de la banque en banqueroute sont perdants (les Saoudiens, les Qataris, les oligarques russes et à un degré moindre les Américains». Ainsi la Suisse, que beaucoup présente comme un état modèle, ne peut être qualifié que «receleur». Il est intéressant à voir, pour plus d'information sur ce cas suisse, la vidéo réalisée (en français) par M. Rafaa, intitulée «Les receleurs suisses d'Hitler accusent l'Algérie de crimes contre l'humanité. On aura tout vu !», un bloggeur connu dont les interventions sont vues par des dizaines de milliers d'internautes (entre 10.000 et plus de 50.000 vues) Qui est Trial qui veut faire juger un tombeur de terroristes et non les terroristes ? Cette association Trial se gonfle en annonçant que l'ex-ministre de la Défense algérien «sera le plus haut responsable militaire jamais jugé au monde pour de tels crimes sur le fondement de la compétence universelle». Oui «au monde» ! Une plainte non pas contre les terroristes qui ont fait un carnage en Algérie, mais contre un ministre de la Défense dont l'Armée a éliminé ces terroristes tueurs de civils sans distinctions, dont certains chefs ont trouvé refuge en Suisse ; siège de Trial et lieu de sa plainte avec l'assentiment des autorités suisses ! C'est ainsi que cette contrée défend les «droits de l'Homme»! Qu'ont fait alors les USA dans leur lutte contre le terrorisme qu'ils ont pourtant, eux-mêmes, créé et financé (20) (selon Hillary Clinton devant le Congrès en janvier 2013), avec l'aide de certains roitelets du Moyen-Orient ? Qu'elle a été la réaction de Trial dans ce cas ? Qu'a fait Trial dans le cas de la France dans ses crimes de guerre et contre l'Humanité en Algérie ? Et les criminels de guerre et destructeurs des nations comme l'Irak, la Libye, la Syrie, la Yougoslavie, la Palestine, le Yémen, le Sahara occidental, la Serbie, le Liban... qui sont américains, britanniques, israéliens et français. Trial n'opportune pas les bailleurs bien-sûr (21) ! Elle est financée les gouvernements suisse, néerlandais, suédois, finlandais, luxembourgeois, allemand, la Commission européenne, le Royaume-Uni, la NED, Rockefeller Brothers Fund et Open Society Fondations de George Soros, Amnesty International... Pour viser ces pays et associations qui la fiance ? Foutaise ! C'est comme la TPI et CPI et toutes ces «ONG» des droits de «l'hommisme» et des «libertés» ! Elles ont le même objectif hégémonique avec des missions différentes ! Ainsi donc, pour les autorités et la justice suisse, en soutenant les représentants du FIS et son bras armé le GIA dans leurs actions – sans la moindre référence à leur passé et rôle dans les tourments du peuple algérien durant ces années de massacre – ils n'ont rien fait de répréhensible. Les massacres de population dans les villes et surtout villages, les égorgements, les bombes explosées dans les bus, les viols etc. ne sont pas réprimés par les lois suisses ? Peut-être est-ce des actes de l'Armée algérienne ou un suicide collectif ? (A suivre…)