L'Algérie se développe sur plusieurs axes macroéconomiques, au cours de ces deux dernières années, grâce à une politique économique adaptée et judicieuse. Le constat n'est pas celui d'un expert algérien, ou du Premier ministre, ni encore d'un ministre du gouvernement. Ce sont des rapports d'organismes internationaux spécialisés dans certaines filières économiques, financières, entrepreneuriales, etc. Régulièrement, des organismes internationaux spécialisés, toutes disciplines confondues, publient des périodiques de classement des pays dans différentes catégories d'activités. Plusieurs rapports nouveaux viennent confirmer cette progression de l'économie nationale, au moins, dans deux branches distinctes. Les deux derniers rapports en date, s'intéressent aux start up et au climat des affaires dans le continent africain, où l'Algérie semble arracher quelques points supplémentaires. Pour le premier volet, l'Algérie améliore son score, comparativement, aux années précédentes, grâce au nombre de start up créées et de l'écosystème les accompagnant. L'Algérie talonne de très près le Nigeria dans ce top africain, avec 800 start up en activité, contre 803 au Nigeria, grâce à la politique prospective et à la vision du président de la République. C'est la start up Yassir qui trône de loin, sur le top Algérie avec plus de 66 points, comparativement aux 38 start-up retenues dans le listing du site «Start-up Ranking». Le choix des start-up se base sur son importance sur Internet et son rayonnement social. Deux vecteurs sont combinés, pour aboutir au choix des start-up qui ont brillé sur le top africain. Yassir est talonné par «Siamois QCM», une plate-forme de e-formation destinée aux étudiants en médecine algériens et à ceux préparant l'examen de résidence. D'autres start-up sont également sélectionnées, mais restent toutefois, assez éloignées des premiers sélectionnés. Ce qui requière davantage d'efforts et d'innovation, d'un point de vue du management, mais aussi du côté de l'accompagnement, qui doit se perfectionner davantage. Cela leur permet d'économiser beaucoup de temps et d'argent, mais surtout, cela les aide à être plus organisés dans leur travail. Sur un autre registre, l'Algérie est également classée, plusieurs fois, dans le Top 10 africain dans différents domaines d'activités. Le tout dernier rapport étant celui de l'américain «Insider Monkey» qui classe l'Algérie septième à l'échelle du continent, en matière de sécurité et de climat serein dans la pratique des affaires et des activités commerciales, en Afrique en 2023. Le rapport motive ce classement par l'amélioration du climat général des affaires dans le pays, à la suite de la promulgation de nouveaux textes de loi incitatifs et permissifs, mais aussi la réduction des dangers résultants des activités économiques, suite à la stabilité politique, entres autres. Le site s'est basé dans sa démarche sur le rapport du prestigieux «The Oxford Economic Report», qui a fourni un certain nombre d'éléments d'informations et de données sur l'économie de l'Algérie, notamment le volet des investissements directs IDE, en relation avec la réactualisation des législations. «Business Insider» sur la base d'une enquête menée sur l'état des lieux du commerce électronique en Afrique a classé, encore une fois, l'Algérie dans le Top 10 africain. Grâce aux indices du commerce électronique des affaires, l'Algérie effectue un bond historique à la 4e place africaine, en matière d'ouverture et de prédisposition au commerce électronique. L'Algérie figure, également, au Top 10 des plus grands pays arabes riches, à travers l'évolution de son PIB évalué à 4,480, selon le FMI qui a publié ce classement, en mai dernier sur son site. Un autre classement propulse l'Algérie au Top 10 des grands pays de l'Opep, en matière de liquéfaction des hydrocarbures. C'est le site nigérian spécialisé dans les questions «Vanguara» qui place l'Algérie à la sixième position au sein des pays producteurs de pétrole. L'Algérie ayant enregistré une croissance de 3%, selon le site, avec une production de 644000 barils/jours en 2022, alors qu'elle n'était que de 614000 en 2020. Il existe encore d'autres classements rapports qui donnent la part belle à différents secteurs de l'économie nationale, mais que le paysage médiatique et communicationnel n'exploite pas suffisamment.