La trêve humanitaire de quatre jours renouvelable en cours depuis vendredi matin après un accord entre l'entité sioniste et le Hamas est entrée hier dans son deuxième jour. L'accord, conclu sous l'égide du Qatar, prévoit la libération de 50 prisonniers retenus par le Hamas depuis le 7 octobre dernier, en échange de 150 Palestiniens détenus par l'entité sioniste, ainsi que l'entrée quotidienne d'aide à Ghaza. 13 prisonniers sionistes - des femmes et des enfants - ont été libérés vendredi, ainsi que dix Thaïlandais et un Philippin aux termes d'un accord distinct. L'état hébreu a de son côté libéré 39 Palestiniens au premier jour de la trêve. Les autorités sionistes ont annoncé que 14 autres prisonniers retenus par le Hamas, et 42 prisonniers palestiniens détenus, devaient être libérés hier soir, toujours selon un ratio de un prisonnier pour trois détenus. 200 camions chargés d'aide sont entrés vendredi dans la bande de Ghaza, sauvagement bombardée et assiégée depuis le 7 octobre par l'armée sioniste qui a multiplié les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité, au vu et au su du monde entier, ont indiqué les ONG et le ministère palestinien de la santé à Ghaza. Il s'agit du «plus gros convoi humanitaire» en sept semaines de guerre, a souligné l'agence des Nations unies chargée de la coordination humanitaire (Ocha). En outre, 129.000 litres de carburant ont pu entrer vendredi à Gaza, selon l'Ocha. L'armée israélienne a déclaré avoir abattu tôt hier un missile sol-air tiré depuis le Liban et visant un de ses drones. Ce missile n'a pas pénétré en territoire sioniste, a-t-elle affirmé en prétextant une riposte dirigée vers des infrastructures appartenant au mouvement libanais Hezbollah, allié du Hamas palestinien. Un navire appartenant à un ressortissant sioniste a été attaqué vendredi par un drone de fabrication iranienne dans l'océan Indien, a indiqué samedi un responsable militaire américain. Cette attaque intervient après des menaces des rebelles yéménites Houthis, soutenus par l'Iran, contre les navires sionistes ou appartenant aux alliés d'Israël naviguant en mer Rouge. Selon le dernier bilan communiqué par le gouvernement palestinien à Ghaza, 14.854 personnes sont tombées en martyrs dans les bombardements barbares sionistes contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre, dont 6.150 enfants et 4.000 femmes. Côté sioniste, l'attaque du Hamas a fait 1.200 morts, majoritairement des militaires tués le 7 octobre, selon les autorités sionistes qui «avouent» également la morts de 68 autres soldats tués dans la bande de Ghaza depuis le début de l'agression criminelle contre la population civile de l'enclave palestinienne ravagée par l'armée sioniste.