Le mouvement de résistance palestinien Hamas a annoncé, samedi, qu'il retarderait la libération du deuxième groupe d'otages retenus dans la bande de Ghaza jusqu'à ce que l'entité sioniste respecte les clauses de l'accord de trêve humanitaire entré en vigueur vendredi. Dans un communiqué, les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont réclamé "l'entrée des camions d'aide humanitaire dans le nord de la bande de Ghaza" et le respect des "critères de sélection" pour la libération des prisonniers palestiniens", ce que l'entité sioniste n'a pas fait. Pour sa part, le conseiller du président du Bureau politique du mouvement Hamas, Taher Enonou, a indiqué que l'entité sioniste "a violé plusieurs clauses de l'accord de la trêve humanitaire". L'entité sioniste "continue de bombarder des zones dans la bande de Ghaza et de s'attaquer aux Palestiniens dans de nombreux quartiers, tuant deux d'entre eux vendredi soir, au premier jour de la trêve. De plus, elle n'a pas oeuvré à l'acheminement des aides humanitaires au nord de Ghaza", a-t-il expliqué aux médias. Selon le directeur du Club du détenu palestinien, Abdellah Ezzeghari, l'entité sioniste a procédé à des modifications dans la liste des prisonniers palestiniens devant être libérés samedi, au deuxième jour de la trêve humanitaire. Dans une déclaration à l'APS, Ezzeghari a précisé que l'entité sioniste "n'a pas respecté le critère de l'ancienneté dans la sélection des prisonniers palestiniens devant être libérés samedi, tel qu'il a été convenu dans la conclusion de l'accord de la trêve humanitaire signé mercredi", affirmant que cette raison est à l'origine du retard dans la libération des otages. L'entité sioniste "doit respecter la totalité des clauses de l'accord de la trêve humanitaire", a-t-il insisté. Pour rappel, 39 prisonniers palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été libérés par l'entité sioniste vendredi au premier jour de la trêve humanitaire, en échange de 13 otages remis en liberté par le Hamas.