Samedi dernier, un mémorandum d'entente dans le domaine de la normalisation a été conclu entre les deux pays à l'issue d'une visite à Téhéran d'une délégation d'hommes d'affaires algériens, entamée le 17 septembre sous la conduite du ministre de l'Industrie, M.Mahmoud Khedri. Cet accord porte sur l'échange des normes relatives au système qualité, la reconnaissance mutuelle des certifications, l'accréditation des laboratoires, la formation et la coordination des positions des deux pays dans les organisations internationales, selon la même source. Le vice-président de la République islamique d'Iran, M.Parvis Daoudi, avait proposé, de son côté, l'ouverture des succursales de banques iraniennes en Algérie et d'une ligne aérienne directe entre les deux capitales. Les opérateurs algériens et iraniens ont déjà entamé des démarches en vue de la réalisation de certains projets bilatéraux dans différents domaines, tels que celui de la construction d'une cimenterie en Algérie, la réalisation d'une nouvelle unité pharmaceutique en Iran, en partenariat avec le groupe Saidal. Il faut noter aussi l'installation du Centre d'affaires iranien, Iran Trade Center (ITC) en août dernier, à Alger, chargé de promouvoir les relations économiques bilatérales. Ainsi, un partenariat mutuellement fructueux et efficace a été ainsi établi entre les deux pays. Cependant, les relations économiques bilatérales doivent être, estiment les observateurs, élargies et développées davantage si l'on sait que le montant des investissements iraniens en Algérie est seulement de 100 millions d'euros. Pourtant, l'Iran et l'Algérie disposent de potentialités économiques considérables et d'un savoir-faire appréciable dans divers domaines. Sur le plan politique, les relations bilatérales se consolident davantage. A souligner dans ce cadre, la quête iranienne de la médiation de l'Algérie concernant le dossier du nucléaire justifiée par le retour remarquable de la diplomatie algérienne sur la scène internationale.