C'est sous le signe de l'entente retrouvée en vue de rendre la cohésion au plus grand club d'Algérie que l'assemblée générale ordinaire de l'USMBlida, secouée ces dernières années par des soubresauts et des luttes au sommet, a tenu ses assises, mercredi dernier. Comme attendu, l'assemblée convoquée pour une deuxième fois, après un premier report pour faute de quorum, a surtout été un test sanctionnant, après débat, positivement le premier exercice du nouveau président Mohamed Zahaf, aussi bien pour le bilan moral que celui plus délicat, financier. Sur le plan moral, l'accent a été mis sur le maintien d'abord de l'équipe de football parmi l'élite. Son renouveau actuel en dépit des départs notables, permet au président de dire que l'USMB est bien placée pour jouer des rôles de premier ordre cette année. De même qu'il a été salué l'accession de l'équipe de handball en nationale une, ainsi que l'émergence de joueurs d'élite dans certaines disciplines, dont la lutte, avec un titre de champion d'Afrique. Encouragé par ces résultats, le président Zahaf, devenu depuis une année président du CSA, a déclaré qu'il allait donner davantage d'intérêt aux autres clubs, notamment les sports individuels avec la création d'un groupe d'élites. L'assemblée a adopté le bilan financier, après avoir écouté les réserves émises par le commissaire aux comptes, suivant la nouvelle réglementation, stipulant la nécessité d'étendre le contrôle financier à l'argent du sponsoring et d'établir des bilans au niveau de chaque section, soumis à l'approbation de leurs assemblées respectives avant qu'ils ne le soient à l'assemblée générale. Intervenant dans le débat, Zahaf a dit qu'il était, lui-même, favorable à la mise en place d'une comptabilité transparente et fiable, pour assainir la gestion de l'association qui renferme 14 sections. L'assemblée a été aussi une occasion pour Zahaf et l'ancien président Zouad de se réconcilier et d'oublier leurs anciennes querelles pour oeuvrer au renouveau du club phare de la Mitidja. «La ville des Roses» ne doit pas être ingrate en «dévorant ses fils», a dit Zahaf à l'endroit de son ancien rival.