Ace jour du mois de Ramdhan et, contrairement aux précédentes années, les prix des fruits et légumes restent aussi élevés qu'au premier jour de ce mois sacré. L'incontournable pomme de terre affiche toujours à Souk Al Asser, «le marché du pauvre», 40DA.La laitue, très appréciée pendant le mois de Ramadhan, est installée sur les caisses. Elle est vendue à 70DA. La tomate n'est pas descendue sous la barre de 25DA. Ça chauffe toujours! Pour la seconde moitié du mois, les parents n'ont pas eu le temps de dire «ouf» qu'ils sont pris en tenaille, entre les exigences du Ramadhan et les attentes des gosses pour les vêtements de l'Aïd. Pour cette année, les magasins offrent une multitude de choix, mais qui ont tous la même origine: la Chine. Et oui, chaussures, pulls et ensembles de fabrication chinoise, inondent le marché constantinois où il n'y a plus pratiquement de places pour une autre production. Tout est faux. Tout est «taïwan», mais ça se vend quand même, même si les prix affichés sont assez élevés, estiment de nombreux parents. Un ensemble constitué d'un pull-over, d'une chemisette et d'un pantalon de toile pour un enfant de 14 ans est cédé à 3200DA. Des pulls demi-saison sont cédés à 1200DA (de 8 à 14 ans). A Constantine, il y a pas moins d'une dizaine de magasins tenus par des Chinois. De toute façon, avec ou sans eux, le marché est quasiment dominé par le textile et la chaussure made in China. De la camelote mais pas de celle qui est vendue en Europe et qui répond aux normes de la CE.