De nombreux dirigeants mondiaux ont fait part hier de leur indignation et de leur soutien après la tentative d'assassinat de l'ex-président américain Donald Trump,, visé par des tirs et blessé lors d'un meeting en Pennsylvanie samedi. Rapidement après cette attaque, des dirigeants se sont dressés contre la violence politique et ont envoyé leur soutien aux victimes. Europe Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a condamné l'attaque.»Une fois encore, nous sommes témoins d'actes de violence inacceptables contre des représentants politiques».Le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer s'est dit «consterné». «C'est un drame pour nos démocraties. La France partage le choc et l'indignation du peuple américain», a écrit Emmanuel Macron.»La violence politique sous quelque forme que ce soit n'a pas sa place dans nos sociétés et mes pensées vont à toutes les victimes de cette attaque». Son homologue hongrois Viktor Orban a envoyé «pensées et prières» à Donald Trump «en ces heures sombres». La Première ministre italienne Giorgia Meloni a indiqué «suivre avec appréhension» la situation en Pennsylvanie et souhaité un prompt rétablissement à l'ex-président américain, espérant que «le dialogue et la responsabilité puissent prévaloir sur la haine et la violence» en cette période électorale aux Etats-Unis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également fait part de sa «consternation» et souhaité un «prompt rétablissement» à Trump. Le Kremlin «condamne fermement toute manifestation de violence dans le cadre de la compétition politique», a déclaré le porte-parole Dmitri Peskov. Il a présenté les «condoléances» de la Russie à «la famille de la victime tuée dans cette attaque» et souhaité un prompt «rétablissement à toutes les victimes». Mais Moscou a aussi jugé qu'un tel évènement était prévisible, vu le climat pré-électoral aux Etats-Unis. Amériques «Tout le monde doit condamner» ces tirs, a déclaré Joe Biden, qui a parlé dans la soirée avec son rival à l'élection présidentielle de novembre. Le président argentin Javier Milei a blâmé la «gauche internationale» et son «idéologie néfaste». Le dirigeant brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a de son côté appelé les défenseurs de la démocratie et du dialogue politique à «condamner fermement» l'attaque. Le gouvernement du Costa Rica a dénoncé un «acte inacceptable».»En tant que leaders de la démocratie et de la paix, nous condamnons toutes les formes de violence». Le président chilien Gabriel Boric a lui aussi condamné les tirs.»La violence est une menace contre les démocraties et elle fragilise le vivre-ensemble. Nous devons tous la rejeter».»Malgré nos profondes divergences idéologiques et politiques, la violence, d'où qu'elle vienne, doit toujours être rejetée par tout le monde», a souligné le président bolivien Luis Arce. Asie Le président chinois Xi Jinping a exprimé aussitôt «sa compassion et sa sympathie» à Donald Trump. Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a appelé à «rester fermes face à toute forme de violence qui défie la démocratie», souhaitant lui aussi un «prompt rétablissement» à Donald Trump. Quant au Premier ministre australien Anthony Albanese, il a qualifié de «préoccupante» cette attaque, exprimant son soulagement de savoir Trump sain et sauf. «Il n'y a pas de place pour la violence dans le processus démocratique». Le Premier ministre néo-zélandais voisin, Chris Luxon, a fait écho. «Aucun pays ne devrait faire face à une telle violence politique».