Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a présidé, jeudi, une réunion d'orientation ayant regroupé les membres et les cadres de l'institution parlementaire devant participer à la session de formation prévue à Pékin entre le 23 juillet et le 5 août 2024, indique un communiqué de la chambre haute du Parlement. Pour la circonstance, le deuxième personnage de l'Etat a mis en avant avec insistance l'obligation pour les membres du Conseil de la nation de «hisser cette participation au niveau des relations historiques privilégiées entre l'Algérie et la Chine». Il est clair en effet, que les relations qui lient les deux pays n'ont pas d'équivalent dans le monde, «en ce sens qu'il n'existe aucune raison de voir Alger et Pékin diverger sérieusement sur un dossier. Et le président du Conseil de la nation a justement tenu à rappeler que «les deux pays sont liés par des relations historiques fortes marquées par la confiance et le respect mutuels depuis la Conférence de Bandung en 1955». Une date mémorable qui a façonné l'ADN de la diplomatie algérienne et fondé son non-alignement. Salah Goudjil qui ne croit certainement pas si bien dire a lourdement insisté sur la qualité exceptionnelle du «partenariat stratégique exemplaire» entre les deux pays. Il a rappelé que l'entente parfaite entre les deux nations a justement couronné, «des années de coopération, de solidarité, de coordination, de soutien et de convergence des vues et des positions sur plusieurs questions régionales et internationales», note le deuxième personnage de l'Etat. Il rappellera à ce propos que le principal point de convergence entre l'Algérie et la Chine n'est autre que leur franc engagement en faveur de «l'anticolonialisme et la consécration du droit des peuples à l'autodétermination». Dans ce discours qui a vu le président du Conseil de la nation fortement insister auprès des députés de ne surtout pas faire de la figuration, mais d'agir en acteurs décisifs du partenariat au niveau parlementaire, tient justement de l'Histoire. «Le soutien de la République populaire de Chine à la glorieuse Révolution du 1er Novembre et son accompagnement à l'Algérie indépendante dans ses premiers pas sur la voie de l'édification, de la construction et du développement», constituent un élément déterminant dans les choix de développement et la marque de respect dont jouissent l'Algérie et la Chine dans le concert des nations. Salah Goudjil n'a pas manqué de citer l'un des plus déterminants acteurs de l'amitié algéro-chinoise en la personne du Moudjahid Mustapha Ferroukhi. Il fut le premier ambassadeur du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) en République populaire de Chine. Salah Goudjil a, instruit la délégation du Conseil de la nation à «donner la véritable image de l'Algérie nouvelle dont les fondements sont posés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune». Cette représentation que Salah Goudjil veut à la hauteur de la réputation de l'Algérie passe par un travail sérieux des membres de la délégation à l'effet de «mettre en avant sa renaissance, ses réformes et son expérience démocratique qui incarne la volonté du peuple». À ce propos, le président du Conseil de la nation a une recommandation précise qu'il a formulée à l'endroit de la délégation en partance à Pékin. Il s'agit d'informer leurs confrères de la particularité de l'élection présidentielle du 7 septembre prochain, en raison de son importance politique majeure dans l'édification de la nouvelle Algérie.