Le président vénézuélien Nicolas Maduro a dénoncé vendredi soir un «coup d'Etat mené par les Etats-Unis et l'extrême droite internationale» après sa réélection, accusant par ailleurs l'opposition de préparer des attentats dans le pays.»Les USA se prennent pour l'autorité électorale au Venezuela et dans le reste du monde», a fustigé Maduro, s'en prenant à plusieurs reprises nommément au chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken. Au cours d'une conférence de presse à la présidence, il a dénoncé un «coup d'Etat mené par les USA, l'extrême droite internationale et le capitalisme sauvage». Jeudi, Blinken, arguant de «preuves incontestables», a estimé que l'opposant Edmundo Gonzalez Urrutia a gagné l'élection présidentielle du 28 juillet. Dans la foulée de cette déclaration, cinq pays d'Amérique latine ont reconnu la victoire de l'opposant. Vendredi, l'autorité électorale vénézuélienne a ratifié la victoire de Maduro, avec 52% des voix face à son adversaire, l'opposant Edmundo Gonzalez Urrutia (43%). Lors de son intervention, Maduro a listé les «attaques perpétrées» par ces «criminels» et «drogués», récemment rentrés au Venezuela après avoir été «entrainés au Texas», contre les bâtiments et symboles du pouvoir, dont «27 statues de (Simon) Bolivar et (Hugo) Chavez».»Blinken, ce sont là des manifestants pacifiques?», a interpellé Maduro, dénonçant un «plan prémédité» par des «fascistes» qui s'en sont pris aux «symboles du chavisme bolivarien».