Les inondations provoquées par des intempéries exceptionnelles dans le sud du pays étaient, hier, au menu de la réunion du gouvernement. Organisée «en exécution des directives du président de la République», cette rencontre a planché sur les «mesures prises concernant le parachèvement, sous le sceau de l'urgence, de l'opération de recensement des pertes et des dégâts occasionnés par les inondations survenues dans plusieurs wilayas du pays», lit-on dans un communiqué du Premier ministère. Cette célérité dans l'intervention et la prise en charge des dommages subis par les citoyens, a, de tout temps, été une exigence du président Tebboune. On aura retenu, le déploiement de l'appareil de l'Etat lors de tout sinistre qui frappe toute partie du pays, à l'image des incendies en Kabylie et à l'est du pays, dont la prise en charge des dommages fut immédiate et d'une grande efficacité. C'est, disons-le, une marque de fabrique de la présidence d' Abdelmadjid Tebboune qui a toujours placé l'intérêt du citoyen lambda au sommet de ses préoccupations. Lors de la réunion d'hier, il était question de «l'indemnisation des pertes, la restauration et la réhabilitation du réseau routier et des services publics endommagés», souligne la même source. En application des instructions présidentielles, le gouvernement a pris des dispositions pour «l'exécution des travaux de réparation en toute urgence, en prévision de la rentrée scolaire et universitaire», rapporte le même communiqué. Et pour s'assurer de l'achèvement des travaux dans les délais, le gouvernement insiste sur la garantie de «la disponibilité des matériaux et des produits de base au niveau des wilayas touchées». Une donne essentielle qui nécessite un suivi rigoureux pour éviter tout retard dans la réalisation. Cela pour ce qui reste à entreprendre face au sinistre qui survient présentement dans les wilayas du sud du pays. Pour ce qui concerne le travail déjà en cours, le gouvernement dit dans son communiqué avoir achevé «l'évacuation et l'hébergement de l'ensemble des familles impactées, de manière temporaire, à l'écart de tout danger, ainsi que la prise en charge immédiate de leurs besoins». Ce point précis de la réunion du gouvernement confirme la grande réactivité de l'Exécutif qui, faut-il le rappeler, a dépêché trois ministres et les premiers responsables de la Protection civile, en sus d'un renforcement conséquent en matériel et en hommes pour sauver les citoyens pris dans les inondations. Il convient de relever également l'intervention rapide des éléments de l'ANP pour porter secours aux sinistrés et, souvent, les sauver d'une mort certaine. Outre la question des inondations, le gouvernement a également planché sur «l'avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l'exercice écoulé, dont il a initié le débat lors de sa réunion du 7 août 2024». Cela «en application des dispositions de la loi organique relative aux lois de finances», rapporte le même communiqué. Le gouvernement a également entendu une communication sur «l'état de mise en oeuvre de la stratégie relative au développement de la gestion portuaire, dans ses différentes dimensions». Le but de l'exercice, dont ce n'est pas la première réunion est «de réduire les délais de passage portuaire des marchandises à l'import». Un problème sérieux qui génère des dépenses inutiles en millions de dollars. Aussi, une intervention dans ce dossier est nécessaire, d'autant plus qu'il est question d'«instructions du président de la République donnée lors du Conseil des ministres du 2 juin 2024». Enfin, le gouvernement a examiné «un projet de décret exécutif modifiant et complétant le décret exécutif n° 04-381 du 28 novembre 2004, fixant les règles de la circulation routière, visant l'introduction de plusieurs mesures dans le but de promouvoir la sécurité routière, renforcer la sécurité des personnes et des biens, et faciliter les démarches administratives au profit des ressortissants algériens établis à l'étranger».