Le chef de l'Etat a présidé une réunion préparatoire consacrée aux grandes orientations relatives au projet de loi de finances PLF. C'est ce qui ressort d'un communiqué de la présidence de la République rendu public, avant-hier, en début d'après-midi. La réunion, présidée par Abdelmadjid Tebboune, est une première réunion «préparatoire pour la définition des grandes orientations relatives au projet de loi de finances (PLF 2025) devant se mettre au diapason des décisions économiques et sociales pour lesquelles s'est engagé le président de la République, lors de sa campagne électorale pour la Présidentielle du 7 septembre 2024», a précisé le communiqué de la Présidence. Outre le Premier ministre, Nadir Larbaoui, et le directeur de cabinet à la présidence de la République, Boualem Boualem, ladite réunion a été également marquée par la présence de Laaziz Faid, ministre des Finances, Mohamed Arkab, ministre de l'Energie et des Mines, Tarek Belaribi, ministre de l'habitat, et Ali Aoun, ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique. Lakhdar Rakhroukh, ministre des Travaux publics, et Tayeb Zitouni, ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, ont également pris part à la rencontre. La présence du ministre de l'Habitat, à titre d'exemple, s'expliquerait par sa volonté à concrétiser sa promesse enthousiasmante de construire deux millions de logements. Le ministre des Finances est ainsi appelé à trouver les aspects logistiques et financiers qui sont liés à ce dossier et autre. La missions des ministres n'est pas aisée. Dans ce sillage, il est utile de noter que sur le plan social, Tebboune a renouvelé son engagement d'accorder une attention particulières aux localités classées «zones d'ombre». L'objectif consiste à faire passer ces zones d'ombre à zones développées. Le PLF devrait également inclure le maintien du caractère social de l'Etat. Tebboune avait, en effet, réitéré sa promesse d'améliorer le pouvoir d'achat des Algériens à travers des augmentations de salaires et autres mécanismes, ce qui nécessite des enveloppes financières plus conséquentes par rapport à celles de l'exercice de 2024. Le gouvernement avait, pour rappel, approuvé le budget le plus important de l'histoire du pays, avec une enveloppe de 113 milliards de dollars en dépenses publiques. Le budget avait maintenu les dépenses sociales et il y a eu plusieurs opérations d'augmentations de salaires. Les entreprises avaient bénéficié également de réductions d'impôts. L'investissement public avait augmenté. Le logement était une priorité. Le programme Aadl 3, la loi de finances 2024 avait alloué 313 milliards de dinars à la construction de 460 000 logements de différentes formules. L'investissement public a été également orienté vers les projets d'infrastructures et la défense. La consommation a été soutenue par des augmentations de salaires et les aides publiques, compte tenu de la conjoncture mondiale.