Le tourisme constitue le maillon fort de la chaîne économique nationale. Ce segment producteur est à développer, sous toutes ses facettes, à l'aube des transmutations rapides, prenant en compte les développements tout aussi technologiques, en l'occurrence la digitalisation. Telle est la principale recommandation du 1er Colloque international tenu à Oran, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale du tourisme. Cette conférence a été organisée par la Faculté des sciences humaines de l'université d'Oran 1, en collaboration avec l'université tunisienne de Sfax représentée par le laboratoire d'analyse numérique et en large contribution du laboratoire Sigma LAB, spécialisé dans l'analyse et la conception des contenus médiatiques dans la politique, l'histoire, l'économie et la sociologie. Les participants ont, dans leurs interventions, été unanimes à faire valoir «l'apport des technologies numériques dans la promotion du patrimoine culturel, dans le cadre de la renaissance touristique». Ils ont, à plus d'un titre, mis en avant la nécessité d'occuper ces espaces numériques et les plates-formes internet, le but étant de valoriser le riche patrimoine touristique du pays. Par ailleurs, la même rencontre a été sanctionnée par de nombreuses résolutions versant, dans leur ensemble dans la nécessité de la revitalisation du secteur du tourisme, en développant des plates-formes internet captivantes, attirant, à distance, les visiteurs, tenant compte du fait que la richesse du patrimoine culturel et historique de l'Algérie est à mettre nécessairement en valeur. Sur ce chapitre, les intervenants ont, également, plaidé «la création de portails et de magazines électroniques, le but étant également de faire valoir cette richesse touristique, en plus de la valorisation du produit local algérien. La machine productrice étant lancée, le ton est à la persévérance et à l'abnégation, en inscrivant dans la durée le tourisme et le développement touristique, en ne laissant rien au hasard, dont la formation. L'enjeu est capital. C'est ainsi que les intervenants ont, en tenant compte de l'apport technologique, plaidé la nécessité de l'intégration de secteur en tant que spécialité dans le cursus, l'objectif étant la formation des spécialistes dans ce secteur économique tellement rentable. Première rencontre internationale en son genre organisée à Oran, cette dernière entre dans le cadre du projet de recherche et de formation universitaire, portant essentiellement sur les espaces ayant trait à la numérisation, la citoyenneté environnementale et le développement permanent, dans le contexte du partenariat scientifique algéro-tunisien, notamment sur le volet qui a trait aux transmutations et au développement permanent. Dans leurs interventions, ils ont fait des communications axées sur les thématiques en relation avec la transformation numérique. Ces derniers ont été représentés par des écoles et des universités tunisiennes comme l'Institut supérieur des communications et des multimédias de Sfax, et des leurs homologues algériens représentés par des cadres du musée Ahmed Zabana, de ceux de la Chambre de l'artisanat de la wilaya d'Oran, des représentants de l'Office national algérien du tourisme, (l'O.n.a.t) et des mandataires du Centre national du patrimoine culturel de Timimoune.