L'objectif est de promouvoir la culture islamique et la tolérance à travers le monde. L'ambassade du Royaume-Uni en Algérie vient de prendre une initiative dès plus louables en parrainant la visite en Algérie de plusieurs figures de proue de la communauté musulmane britannique. Program-mée du 5 au 9 du mois en cours, cette visite devra permettre aux membre de la délégation de transmettre, aux Algériens, la réalité vécue par les musulmans en Grande-Bretagne et les rapports les liant avec les autres communautés vivant dans ce pays, connu par sa pluralité et sa diversité confessionnelles. Cette visite constitue une occasion opportune pour les membres de la délégation de se faire une opinion objective sur le rôle de l'islam dans la vie moderne des Algériens. Cela, en plus d'édifier des relations d'échanges en vue de barrer la route aux voix faisant l'amalgame entre Islam et terrorisme. Des relations qui engloberont divers domaines, à l'instar des médias, la justice, la culture et l'éducation. La délégation britannique est composée de huit personnalités venues de différents horizons dont deux d'origine algérienne. Il s'agit de Abdelkader Saâdoun, chanteur et néanmoins artiste-peintre qui travaille actuellement en collaboration avec d'autres artistes pour promouvoir la culture islamique et la paix à travers le monde et de Abderezzak Oussmani, chef de département des relations commerciales pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord au sein du conseil d'affaires du Commonwealth qui prépare, actuellement, un PHD sur le système financier islamique. D'autres personnalités, de différentes origines, appartenant au monde des affaires, des médias et du cinéma activant dans les domaines ayant trait à la lutte contre l'islamophobie et le racisme, feront partie de cette délégation. L'autre objectif de cette initiative est de mettre en lumière la liberté dont jouissent les musulmans du Royaume-Uni dans la pratique de leur religion. Il faut dire, à cet effet, que la communauté musulmane a fait l'objet d'un resserrement d'étau sans précédent dans ce pays, suite aux attentats de Londres de juillet 2005 qui ont contribué, avec leurs 56 morts et 700 blessés, à ternir l'image de l'Islam. Lequel souffrait, bien avant ce drame, d'une confusion avec l'islamisme prônant les thèses violentes. Ces mêmes attentats ont bouleversé les donnes des réseaux islamistes radicaux qui ont profité, des années durant, des largesses de la législation britannique.