Tout en remerciant les principaux partenaires qui ont répondu présent à l'appel de la prévention routière, notamment l'Entv, la Safex et l'Enacta pour ne citer que ceux-là, il répond ici à nos questions. L'Expression: Plus que quelques jours seulement nous séparent de l'important rendez-vous Sicta 2006. Où en êtes-vous sur le plan de l'organisation de l'événement? M.Rabah Ouchaoua: Je remercie la presse dont L'Expression pour l'intérêt qu'elle porte à l'événement. En effet, une semaine seulement nous sépare de l'événement Sicta. Dieu merci, nous avons pratiquement atteint nos principaux objectifs sur le plan de l'organisation. A ce titre, nous venons de dépasser les trente exposants. Comme nous pouvons nous targuer d'avoir pu réussir le pari d'inviter quelques concessionnaires et des assureurs à notre Salon. Peut-on dire alors que les partenaires auxquels vous avez fait appel jouent la carte de la participation pour la réussite de cette deuxième édition du Sicta? Effectivement, nous avons de prestigieux partenaires à nos côtés. Je peux citer, à titre non exhaustif, BP (Beyond Petroleum) et le ministère des Transports qui mènent présentement, en tandem, une campagne média en faveur de la prévention routière, mais également l'Enacta qui est l'organisme d'Etat du contrôle technique automobile, l'Entv et la presse spécialisée. Je me réjouis, quant à moi, de l'effort de sensibilisation et de l'aide qu'apportent tous ces partenaires à la cause de la sécurité routière dans notre pays. Nous concernant, nous travaillons à la réussite de cet effort, intensément et indirectement, depuis le lancement de notre campagne média, il y six mois de cela. Selon vous, le Sicta est donc un plus indéniable pour la sécurité routière dans notre pays où le nombre de morts sur les routes atteint annuellement les 4000? Nous tenons à ce que ce salon s'inscrive dans la durée et devienne un rendez-vous annuel. D'autant que le Sicta porte, avant tout, sur la prévention routière et la sauvegarde des vies humaines. Déjà, et rien qu'en jouant sur les leviers de la communication, je peux dire que le Salon a atteint ses objectifs en matière de prévention routière avant même son ouverture. C'est dire l'importance stratégique de ce dernier. Peut-on avoir une idée sur les principales difficultés que vous avez rencontrées en termes d'organisation? Franchement aucune, sinon celle de sensibiliser quelques autres exposants à nous rejoindre. Pour la première fois de son histoire, le Sicta voit, en parallèle à sa tenue, une exposition de véhicules anciens. Pourquoi un tel souci? Notre souci, en intégrant l'exposition de véhicules anciens ou de collection au Sicta vise, avant tout, à encourager et soutenir tous les propriétaires de ces véhicules qui déploient dans l'ombre d'énormes efforts rien que pour nourrir leur amour et passion de l'automobile. Mais le message, voire la leçon que transmettent ces amateurs est que des véhicules ayant plus de trente ans sont bien entretenus et peuvent toujours rouler.