M.M'barek est partenaire médias du Salon international du contrôle technique automobile et de la prévention routière (Sicta 2006) qui élira bientôt stand à la Safex (Société algérienne des foires et exportations) L'Expression: Comment s'annonce le prochain Sicta? M.M'barek Abdelkrim: Je vous rappelle que le Sicta 2006 aura lieu entre le 13 et le 16 novembre 2006. Il se déroulera dans sa deuxième édition à la Safex aux Pins maritimes à Alger. L'événement compte réunir une cinquantaine de participants professionnels mais sera également ouvert au grand public. Avec cette seconde reproduction nous comptons créer une tradition. Cette année particulièrement, l'événement gagnera en surface d'exposition puisque outre le pavillon «S» retenu pour son déroulement et qui est nettement plus grand que le pavillon «A» qui l'avait auparavant abrité, en 2005. Des espaces extérieurs sont en outre prévus pour les exposants que nous espérons ramener en grand nombre. Le prochain Sicta, dois-je le rappeler, sera émaillé de nombreuses communications et d'interventions à la faveur de journées d'étude. C'est dire la qualité des participants qui y seront conviés. Sont-ce là les seuls paramètres qui feront la différence entre l'actuel et le précédent Sicta? Il est évident que l'amélioration des conditions de déroulement de pareil événement, dont l'augmentation de la surface et le nombre de participants, participent directement à sa qualité. Néanmoins, y figurent pour une grande part, la prise en charge de l'exposant et son accompagnement par diverses prestations durant toute la durée que prendra le Salon. C'est-à-dire la prise en charge de ce dernier et sa satisfaction jusqu'au moindre détail. Votre détermination à réussir cet événement est évidente, à quoi tient une telle ambition? Je tiens à porter à votre connaissance que la prévention routière qui concerne tous les citoyens nous interpelle directement en tant que professionnels. D'où notre désir de réussir coûte que coûte le salon annoncé et dont le principal thème portera sur la sécurité des usagers de la route. Notre responsabilité est donc de le réussir dans l'intérêt de tous. Même si comparaison n'est pas raison, pouvez-vous nous situer le Sicta par rapport aux autres événements du même type? A mon avis, il faut avant tout retenir que le Sicta est un salon du contrôle technique et de la prévention routière. Même s'il a trait au monde automobile, il ne fait aucunement office de salon pour véhicules. Néanmoins, ce sont les acteurs de l'univers automobile qui le font car la sécurité routière n'aurait pas lieu d'exister sans eux. Les concessionnaires et constructeurs y sont donc conviés pour faire valoir les atouts «sécurité» de leurs produits qui ne peuvent au fond qu'être les meilleurs arguments de vente. Cependant et encore une fois, le Sicta ne saurait faire office de vitrine pour les modèles des différentes marques existantes sur le marché national. Ainsi sont les bienvenus tous les instruments et accessoires qui concourent à la prévention des risques de la route ; citons les radars, les caméras de surveillance sur les autoroutes et autre matériel participant au dispositif de protection contre les aléas de la route, à commencer par celui permettant d'évaluer l'état du véhicule lui-même. Pourquoi le Sicta n'a pas lieu en même temps que le Salon de l'automobile d'Alger? Je précise que l'approche que nous avons du Sicta diffère foncièrement de celle que nous avons du Salon de l'automobile qui a lieu effectivement chaque année à la Safex. Nous restons convaincus quant à nous que le Sicta a un impact autrement plus important lorsque il est organisé en dehors de l'enceinte du salon de l'automobile. Dans le Sicta le concessionnaire expose son véhicule pour vendre avant tout la sécurité de ce dernier. Penser à tenir concomitamment les deux salons risquerait donc de créer bien des confusions dans l'esprit des visiteurs. Ce que nous tenons à éviter en restant justement jaloux de l'indépendance du Sicta, où, outre l'innovation, l'on insiste essentiellement sur la sécurité des passagers. Est-ce à dire que les visiteurs, au nom de la sécurité, seront influencés de telle manière qu'ils opteront pour une marque plutôt qu'une autre? Loin de nous l'idée d'influencer le comportement des consommateurs, notre approche se veut pédagogique et de sensibilisation. Elle vise à mieux faire connaître les capacités des véhicules et à orienter les citoyens à faire des choix éclairés sans pour autant être des spécialistes. Notre rôle est de les aider en cela.