L'Algérie, a célébré la Journée de sa diplomatie qui coïncide avec la date de son adhésion à l'ONU, le 8 octobre 1962. Une commémoration qui marque une année, jour pour jour, le début des bombardements barbares de la bande de Ghaza, du génocide planifié de la population palestinienne, par l'entité sioniste. Une solution finale qui caractérise l'idéologie nazie que son Premier ministre, Benjamin Netanyahou, a fait sienne. L'Algérie s'est érigée en rempart pour non seulement elle n'ait pas lieu mais pour que le peuple palestinien puisse disposer d'un Etat et récupérer les terres dont il a été spoliées. Et c'est au sein du Conseil de sécurité, où elle siège depuis le début de l'année, qu'elle donne de la voix. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné des instructions fermes pour que la défense de la cause palestinienne soit une priorité absolue pour l'Algérie au Conseil de sécurité depuis qu'elle y est membre non permanent. «L'Algérie continuera d'exiger la tenue de réunions et la prise d'initiatives pour que le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale de l'ONU assument leur responsabilité envers le peuple palestinien et l'ensemble des pays et peuples de la région en proie aux agressions sionistes», a souligné le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, à l'occasion de la célébration de la Journée de la diplomatie algérienne. Il faut rappeler que l'Algérie plaide en permanence pour un cessez-le-feu à Ghaza et au Liban pour stopper le génocide programmé par l'entité sioniste. Tout comme elle a fait du droit à l'indépendance du peuple sahraoui et de tous ceux qui sont opprimés un principe. Sachant que le rang qu'elle occupe dans le concert des nations, au sein d'organisations internationales, onusiennes, fait d'elle une voix écoutée et qui compte. Le statut de «pays net exportateur de la paix», de pays défenseur des causes justes, du droit des peuples colonisés à l'indépendance qui lui colle à la peau n'est pas usurpé. Il est inscrit sur le fronton de sa diplomatie depuis qu'elle s'est engagée corps et âme dans son combat libérateur pour briser les chaînes d'un colonialisme qu'elle subissait depuis 1830. Sa voix résonne depuis que l'emblème national fut hissé au siège des Nations unies à New York, un certain 8 octobre 1962, soit à peine trois mois après son indépendance après une Guerre de libération nationale qui aura duré plus de sept ans. La diplomatie algérienne aura, en effet, cette particularité d'être née dans les maquis. C'est dans le soutien des pays non alignés qu'elle saisira une opportunité inouïe pour rayonner. Il donnera une dimension internationale à la cause algérienne. La délégation algérienne menée par une des figures emblématiques de la Révolution algérienne, le regretté Hocine Aït Ahmed, y siégera comme membre à part entière lors de la Conférence de Bandung, qui a regroupé 29 pays asiatiques en avril 1955. Les pays afro-asiatiques harcèleront par des offensives diplomatiques incessantes la France et la contraindront à justifier sa politique devant l'Assemblée générale des Nations unies en 1956, puis en 1957. Aït Ahmed entreprendra ensuite une tournée diplomatique en ouvrant, en avril 1956, le bureau de la délégation du FLN à New York dans son appartement du 150 East à la 56e rue. Il sera secondé par M'hammed Yazid. Une autre figure remarquable de la diplomatie algérienne. Il sera un des négociateurs phare des Accords d'Evian, signés le 18 mars 1962 par l'inoubliable Krim Belkacem qui conduira la délégation algérienne. La diplomatie algérienne fera une entrée tonitruante dans le concert des nations après l'accès du pays à son indépendance. L'Algérie a été, depuis, de tous les combats pour la paix, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Elle a fait de la non-ingérence et de la solution politique des conflits des principes. Son engagement dans la lutte contre le dérèglement climatique pour l'éradication des armes de destruction massive et en faveur de la sécurité dans le monde a élargi son champ d'intervention. La diplomatie algérienne fait feu de tout bois.