Le ministère libanais de la Santé a déploré, hier, 6 morts, dont un enfant, dans une frappe sioniste sur la ville de Baalbeck, dans l'est du Liban. L'agence nationale libanaise d'information ANI a indiqué que les victimes de «la frappe de drone» qui a détruit un bâtiment étaient membres d'une même famille. De nouvelles attaques aériennes de l'armée sioniste ont fait, hier, au moins 16 martyrs et 24 autres blessés au sud du Liban, selon la Défense civile libanaise. Les raids barbares ont visé plusieurs villages, notamment le secteur de la rivière Zahrani, Srifa, Qabrikha, Babliyeh, Kfar Dounine, Borj Rahal et la municipalité de Deir Qanoun, précise la même source, qui indique que les équipes de la Défense civile et de la Croix-Rouge libanaises ont transféré les blessés et les corps des martyrs vers les hôpitaux de Sidon, Sour et Nabatiyeh, dans le sud du Liban, tandis que des équipes de secouristes s'efforcent toujours de retrouver des personnes disparues sous les décombres. Depuis dimanche, des combats violents opposent la résistance libanaise aux envahisseurs sionistes qui ont attaqué plusieurs villes frontalières du sud du Liban, selon les forces de sécurité libanaises. En outre, l'aviation sioniste a lancé, dimanche soir, des missiles contre les bureaux d'une société financière qu'elle dit proche du Hezbollah, tout en poursuivant le pilonnage des positions du mouvement de résistance dans la région sud et la capitale du Liban. Pour sa part, la Force de paix de l'ONU au Liban (Finul) a accusé l'armée sioniste d'avoir «délibérément détruit une tour d'observation» des Casques bleus dans le sud du Liban, ultime épisode de tout une panoplie d'agressions caractérisées contre ses positions malgré l'ampleur des critiques internationales des exactions innombrables de l'entité sioniste tant au Liban qu'en Palestine occupée. Selon l'agence de presse libanaise ANI, 11 frappes sionistes ont principalement visé des «filiales d'Al-Qard Al-Hassan» dans la banlieue sud de Beyrouth, tandis qu'une autre attaque contre le même groupe avait lieu dans l'est du Liban, l'armée sioniste sommant la population d'évacuer les abords des bureaux de cet organisme, par ailleurs objet de sanctions de l'allié américain du sionisme. En guerre sur deux fronts, l'armée sioniste poursuit son agression barbare contre la population martyre palestinienne dans la bande de Ghaza, où une frappe a tué au moins 73 personnes la veille à Beit Lahia (nord), selon les secours. Elle a déplacé ses exactions au Liban, où elle mène d'intenses frappes depuis le 23 septembre et une offensive terrestre depuis le 30 dans le sud du pays. Quelque 50 localités ont été bombardées, dimanche passé, dans cette région, selon l'ANI, où l'armée sioniste «dynamite» des maisons dans des villages dans le but, dit-elle, de permettre le retour chez eux de quelque 60 000 colons juifs dans la zone occupée, cible des roquettes incessantes du Hezbollah. Celui-ci a revendiqué de nouveaux tirs contre 3 bases militaires près de Haïfa et Safed, dans le nord d'Israël, ainsi que contre des troupes sionistes dans le sud du Liban. Il a également indiqué avoir abattu un drone israélien. Samedi passé, le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, avait accusé le mouvement de résistance d'avoir tenté de l'assassiner après un tir de drone qui a visé, en son absence, sa résidence privée à Césarée, une ville côtière sioniste. La stratégie actuelle du cabinet d'extrême-droite sioniste consiste à faire monter les tensions afin d'entraîner son principal allié, les Etats-Unis, dans une guerre ouverte contre l'Iran. Une dérive qui serait lourde de conséquence non seulement pour la région du Moyen-Orient mais pour le monde entier dans la mesure où plus d'un tiers du pétrole dont se nourrissent les industries, notamment occidentales, transitent par le détroit d'Ormuz, sous haute surveillance iranienne.