En signe de solidarité avec la bande de Ghaza et le Liban qui subissent les attaques sionistes les plus horribles, jamais enregistrées dans l'histoire, les journalistes de Constantine ont organisé, hier, un sit-in à la Maison de la presse située au niveau de la zone industrielle Palma. L'initiative prise par les journalistes intervient comme un geste dénonçant le génocide perpétré par l'entité sioniste, cette entreprise du crime, qui ne fait pas de différence entre les femmes et les enfants. Près de 50000 personnes ont été assassinées depuis le 7 octobre 2023 a Ghaza. Les journalistes ont brandi des affiches sur lesquelles on pouvait lire «Stop au génocide!», «Stop aux crimes des enfants!», ou encore «Nnon a l'assassinat des journalistes!». À ce propos rappelant que plus de 170 journalistes ont été la cible des sionistes dans la bande de Ghaza, alors qu'une dizaine ont été tués au Liban dont les plus récents travaillaient pour les chaîes TV Al Mayadeen et Al Manar. Les journalistes ne manqueront pas de dénoncer la complicité avérée du monde occidental, notamment les USA qui interviennent à chaque fois pour faire obstacle a un cessez- le -feu. Les photos de Yahia Sinouwar, Ismail Hania et Hassen Nasr Allah, les symboles par excellence de la résistance ont été également brandies avec une expression «Oui à la résistance!». Qualifiant les actes sionistes d'actes de terrorisme et d'holocauste contre la population de Ghaza et du Liban, les journalistes estiment qu'il est honteux de rester en marge des crimes commis par un colon qui se croit au-dessus du droit international, piétinant ainsi les droits de l'homme, les droits des enfants, le droit a un Etat palestinien. Pour les journalistes, la résistance se fait par les armes comme l'ont fait nos ancêtres lors de la Guerre de Libération nationale contre le colon français, mais se fait aussi par la plume et qu'il est du devoir des journalistes de continuer a militer pour cette cause, que l'Algérie place haut et n'a jamais cessé de soutenir. L'un des participants a souligné le fait que «nous sommes les enfants de la résistance et c'est grâce a ses sacrifices que nous sommes aujourd'hui libres, la Palestine est en train de vivre les massacres, au même titre que le Liban, vécus jadis par nos parents, nous disons stop au colon sioniste et à défaut de prendre les armes, on a nos plumes». Enfin, les journalistes sont résolus à prendre d'autres initiatives pour cette cause noble sans oublier le Sahara occidental.